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Publié le 28 mars 2009 à 09h46 | Mis à jour à 09h50


Les vire capot de «Star Académie»

Nathalie Petrowski
La Presse


Les paroles s'envolent. Les écrits restent. Michel Rivard aurait dû le savoir quand il a accepté de jouer avec moi à pour ou contre la téléréalité. C'était en novembre 2003. La téléréalité québécoise en était à ses premiers balbutiements et toute la belle famille artistico-médiatique locale vomissait cette nouvelle lèpre télévisuelle qui, à l'entendre, rendait sourd, aveugle, débile et microcéphale.

C'est probablement pourquoi j'ai décidé de me porter à la défense d'un phénomène qui m'apparaissait, somme toute, innocent. Michel Rivard, lui, était furieusement contre ce qu'il qualifiait de «sous-merde». Aussi s'est-il empressé d'accepter la proposition de La Presse l'invitant à décliner les raisons pour dire non à la téléréalité en général, et à Star Académie et Loft Story en particulier.



«Je fouille mon disque dur interne pour me souvenir des quelques pénibles minutes passées devant Star Académie et je vous garroche en vrac les 15 premières raisons pour refuser de participer à cette maladie de société», écrit Rivard dans La Presse du dimanche 9 novembre avant de se lancer dans un réquisitoire déchaîné et pas toujours drôle contre la téléréalité.


À la raison numéro 4, il écrit: «C'est franchement obscène d'entendre monsieur l'ex-gérant d'artiste dire à une académicienne en rut qu'elle a réussi à mettre beaucoup d'émotion dans sa prestation alors que dans les faits, elle a rajouté trois ou quatre yodels dans son interprétation d'une chanson de Brel dont elle ne commence même pas à soupçonner le sens.»

Rivard écrit aussi qu'un million et demi de personnes peuvent se tromper. «Oui, un million et demi de bonnes et sympathiques personnes qui veulent désespérément se divertir, se détendre, se rassembler autour d'un phénomène, peuvent être dupes et même souffrir de bêtise passagère.» À la dixième raison, Rivard affirme que ni Julie ni Pierre Karl n'arriveront jamais à lui faire gober que leurs entreprises bassement commerciales cachent de riches expériences artistiques et humaines.» Ayoye!

Ça serait facile et même affreusement tentant d'accabler celui qui, depuis un mois, vit pratiquement tous les soirs une riche expérience humaine et artistique en sa qualité de professeur de création artistique de la Star Académie.

Sauf que Rivard n'est pas le seul à avoir viré son capot. En l'espace de six ans, cette émission associée aux quétaines finis et autres mangeurs de beignes Tim Hortons, sur lesquels les snobs consommés levaient un nez méprisant, est devenue non seulement l'académie de la culture et du bon goût, mais l'émission où il faut absolument être vu.

Depuis le pur et dur Sébastien Ricard jusqu'à la très théâtrale Sophie Faucher, en passant par la très tendance Marie-France Bazzo ou la très honorable Denise Bombardier, ça se bouscule au portillon de la Star Ac. Même des imprésarios millionnaires qui, Dieu sait s'ils ont d'autres chats à fouetter, interrompent leurs parties de poker pour venir parader sous les caméras incandescentes de l'académie. La liste des invités de marque qui, au début, crachaient dans la soupe starcadémicienne et qui ont fini par y plonger leur cuillère (d'argent), est tellement longue qu'aussi bien nommer ceux qui n'y ont pas succombé, si tant est qu'ils existent.

Mais là n'est pas la vraie question. La vraie question, c'est de savoir à quoi attribuer l'arrivée massive de personnalités chic et crédibles à la Star Ac. Ou pour paraphraser Michel Rivard: qu'est-ce qui fait que la «sous-merde» est devenue une oeuvre sociale et utile, doublée d'une expérience culturelle, profonde et enrichissante? Poser la question, c'est y répondre. Star Académie n'est pas meilleure ni mieux faite qu'avant. C'est toujours la même formule éprouvée et entraînante. La seule différence, c'est que le temps a rempli son église au lieu de la vider. Avant, ils étaient un million de fidèles. Maintenant, ils sont deux millions et demi et la puissance grisante de leur nombre attire les vire-capot comme la lumière, les phalènes.

Un million de personnes peuvent se tromper, écrivait Rivard. Il aurait sans doute dû ajouter: mais à deux millions et demi, les seuls qui se trompent sont les bozos qui ne changent pas d'idée.


http://www.cyberpresse.ca/opinions/chro ... ademie.php

Publié le 28 mars 2009 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

Star Académie: Jean-Philippe battra-t-il Maxime?

Richard Therrien
Le Soleil


Jean-Philippe Audet, le seul candidat de Québec de Star Académie, risque l'élimination demain, 19h30, lors de la finale des gars à TVA. Une grosse surprise l'attend : une personne qu'il n'a pas vue depuis longtemps sera présente parmi le public.

Jean-Philippe aura eu un parcours presque sans faille depuis le début de la saison, n'ayant été mis en danger qu'une seule fois, la toute première semaine. Demain, il interprétera Juste une p'tite nuite des Colocs pour convaincre le public de voter pour lui.

Un de ses meilleurs amis, Sébastien Jolivet, n'a jamais douté du succès de Jean-Philippe. «J'en étais déjà convaincu avant Star Académie. Il est charismatique, et ceux qui ressortent du lot sont ceux qui ont une personnalité forte et du charisme. C'est une future rockstar!»

Liés par une très forte amitié, les deux amis jouent au hockey ensemble depuis environ 13 ans. Outre ses prestations avec Bryan Adams, Sylvain Cossette et Céline Dion, Sébastien a été particulièrement impressionné par le duo de Jean-Philippe avec Éric Lapointe. «C'est à ces occasions qu'il a vraiment marqué des points chez le public, avec sa guitare et sa voix rauque, à son meilleur.»

Organisateur des rassemblements pour appuyer l'académicien de Québec, il a réuni ses fans à La P'tite grenouille jeudi dernier, un lieu que connaît bien Jean-Philippe pour s'y être donné en spectacle à plusieurs reprises. Preuve que l'engouement pour le chanteur de Québec est fort : deux pages Facebook lui sont consacrées et réunissent environ 2300 fans.

Une voix incroyable

De ses trois adversaires, Sébastien croit que le Beauceron Maxime Landry sera le plus dur à battre. «Il a une voix incroyable. Les deux sont très différents. Alors que Maxime s'apparente un peu à Sylvain Cossette ou à Mario Pelchat, Jean-Philippe peut miser un peu plus sur son énergie et sa prestance sur scène que sur sa voix. Ce qui est le fun, c'est que personne ne voit ça comme une compétition à l'Académie.»

Convaincu de conserver les mêmes relations avec son ami à sa sortie de l'Académie, Sébastien sait déjà quoi dire à Jean-

Philippe s'il est expulsé dès demain soir. «Je vais lui dire que je suis très fier de lui. J'ai été surpris de la maturité qu'il a affichée. Les gens étaient surpris de le voir s'exprimer aus-si bien, même si moi, je le connais comme ça.»

Par ailleurs, cette quatrième saison de Star Académie aura été sans aucun doute la plus impressionnante au niveau technique. Des galas rondement menés, dignes des plus grandes émissions de variétés. De plus, il faut souligner l'effort de l'équipe de production d'actualiser le répertoire et de rajeunir l'ensemble. On a frappé de grands coups en invitant des stars internationales actuelles, comme Lady Gaga, l'interprète de Poker Face, qui compte parmi les invités de demain, avec Ginette Reno et Roger Hodgson.

Par contre, malgré le charisme des participants, leur talent n'aura pas été à la hauteur de la qualité de la production. Devant tant de ressources déployées, on est en droit d'exiger des voix justes et des interprétations qui donnent des frissons, ce qui manque trop souvent.

La saison achève : après la finale des gars demain, les filles subiront à leur tour l'élimination la semaine suivante, avant la grande finale, le dimanche 12 avril.

Le Dimanche 29 Mars 2009 | Mise en ligne à 22h03 | Commentaires (12)

Pas de surprise: Maxime gagne


Jean-Philippe Audet, Maxime Landry, Julie Snyder, Pascal Chaumont et William Deslauriers
Photo OSA Images

Qui a remporté ce soir (dimanche) la finale masculine à Star Académie? Le talent de l’interprète ou le choix de la chanson?

Sans surprise, le public a choisi de garder à l’Académie Maxime Landry, de Saint-Gédéon-de-Beauce, le préférant à ses trois camarades, dont le seul candidat de Québec, Jean-Philippe Audet. Maxime accède donc à la grande finale, qui aura lieu le lundi 13 avril prochain.

Alors que le gagnant de ce soir a opté pour un succès plutôt mièvre de Garou, Que l’amour est violent, à l’image du nouveau CD de la troupe, les trois autres ont choisi des oeuvres moins commerciales, une audace qui ne leur aura pas été profitable.

Préférant rester lui-même, Jean-Philippe Audet a interprété Juste une p’tite nuite des Colocs. Une chanson plus criée que chantée, qui ne mettait pas sa voix en valeur, mais qu’il a interprétée avec beaucoup de chien.

Juste avant son interprétation, Jean-Philippe avait eu les encouragements de Régis Labeaume. «Pour le 401e, c’est toi notre vedette!», lui a lancé le maire de Québec, lui donnant rendez-vous à l’hôtel de Ville. Patrick Huard lui a aussi suggéré d’attendre la fin de sa «toune pour se fâcher».

Le chanteur, que connaissent bien les habitués de La P’tite grenouille, a aussi reçu la visite surprise de son frère venu de l’Alberta spécialement pour le voir. Et à l’écran, ses amis de Québec ont même montré leurs «bobettes» pour l’encourager. L’aventure Star Académie lui aura permis d’arrêter de fumer et de se mettre au tofu. «Mais je risque de faire une rechute de sexe en sortant», a-t-il avoué avec sa franchise proverbiale.

Comme Wilfred Le Bouthillier l’avait fait lors de la première saison, William Deslauriers y est allé d’une de ses propres compositions, la sympathique Recommencer tout à zéro. Pascal «les cheveux longs» Chaumont a quant à lui chanté Le bon gars de Richard Desjardins.

C’est une nouvelle fois sous le signe de la nostalgie que s’est ouvert le variété de ce soir, avec Roger Hodgson, ancien membre de Supertramp, qui a enfilé ses succès, de Breakfast in America à Dreamer, avec les candidats.

Comme ils le font trop souvent depuis le début de la saison, les académiciens faussaient indûment à plusieurs reprises ce soir. Quelqu’un qui a moindrement l’oreille musicale grinçait des dents. Chanter juste n’est pas un atout dans ce métier, c’est une nécessité.

Pour le reste, le gala de soir était vraiment trop long. L’entrevue de Ginette Reno, avec les académiciens autour d’elle, n’était réellement pas intéressante. Le numéro de Lady Gaga, Miss Poker Face, était vraiment décevant.

Jean-Pier Gravel annonçait que la tournée Star Académie, qui prendra son envol le 5 juin au Centre Bell, passera par le Colisée Pepsi le 13 juin.

http://blogues.cyberpresse.ca/therrien/?p=728

Était-ce bien Lady Gaga?




Richard Therrien

Honnêtement, Lady Gaga aurait pu envoyer n’importe quelle personnificatrice à sa place, ce soir (dimanche) à Star Académie, et personne ne s’en serait rendu compte!

L’interprète de Poker Face a fait tout son numéro avec une casquette enfoncée sur la tête, lui cachant les yeux.

Et l’académicienne Carolanne s’est tant bien que mal introduite au numéro, Lady Gaga et ses danseurs semblaient totalement l’ignorer.

Bien étrange numéro. Et bien étrange Lady Gaga.

Remarqués parmi le public: le député conservateur Maxime Bernier, et le couple Richard Martineau-Sophie Durocher…

Le Lundi 30 Mars 2009
Jane Birkin n’ira pas à Star Académie


Après Diana Krall, Jane Birkin annule sa participation à Star Académie. La chanteuse française a d’ailleurs reporté au mois d’août la tournée de spectacles qu’elle devait effectuer au Québec du 8 au 11 avril.

Dimanche, lors de la finale des filles de Star Académie, Julie Snyder recevra Simple Plan, Murray Head, Marie-Chantal Toupin et Claude Dubois. Le lundi 13 avril, Francis Cabrel, Air Supply, Wilfred Le Bouthillier et James Taylor participeront à la grande finale.

source:
http://blogues.cyberpresse.ca/therrien/?p=733

Une belle finale pour William

par Manon Toupin
Article mis en ligne le 29 mars 2009 à 21:55



William Deslauriers s'est rendu à la finale masculine de Star Académie Une belle finale pour William
L’aventure de Star Académie vient de se terminer pour William Deslauriers puisque la finale des garçons a été remportée par Maxime.
Pour sa performance, le Plessisvillois William Deslauriers avait choisi de présenter une de ses compositions, en français à part de ça, intitulée : «Recommencer tout à zéro».

Il est d’ailleurs le seul des quatre finalistes à avoir osé présenter une composition. Jean-Philippe a interprété «Juste une p’tite nuite» des Colocs, Maxime y est allé avec la chanson de Garou, «Que l’amour est violent», tandis que Pascal s’est fait plaisir avec la chanson de Richard Desjardins, «Le bon gars».

William semblait très à l’aise sur scène, avec sa guitare et sa chanson. Avant sa prestation, il a indiqué, pour résumer la dernière semaine, que René Angelil lui avait remonté le moral avec ses bons mots.

De William Deslauriers, Patrick Huard a dit qu’il était un très bon mélodiste et a admiré le fait qu’il avait choisi de présenter, pour cette importante soirée, sa propre composition.

En plus de sa performance, William Deslauriers, ainsi que les trois autres garçons en finale, ont eu la chance de chanter, avec Ginette Reno, «Fais-moi la tendresse» avec les trois autres finalistes et Ginette Reno.

Le jeune plessisvillois a quand même vécu l’expérience Star Académie, presque jusqu’au bout, se rendant à la finale masculine.

Et les admirateurs de William peuvent se rassurer car on pourra le revoir très bientôt alors qu’il sera de la tournée de Star Académie qui débutera, le 5 juin au Centre Bell.

Dès demain, La Nouvelle Union devrait être en mesure de faire une entrevue avec William et ainsi obtenir ses premiers commentaires à la suite de son expérience à Star Académie

http://www.lanouvelle.net/article-i3196 ... lliam.html

Télé

Star Académie
Le choix du public: Maxime L.
Maxime Charbonneau / 7Jours

2009-03-29 22:21:30


Star Académie OSA Images
C’est sans surprise que Maxime Landry a été élu par le public grand gagnant masculin de Star Académie 2009. À la suite du gala, 7jours.ca a rencontré Pascal, William et Jean-Philippe.

Pour cette soirée importante, c’est la pièce Que l’amour est violent, popularisée par Garou, que Maxime a proposée au public. Débutant en confiance derrière le piano (un véritable défi pour lui), l’académicien nous a offert une prestation à couper le souffle.

Il ne faut rien enlever aux trois autres candidats, qui ont présenté eux aussi, des performances de calibre. Jean-Philippe a été criant de vérité avec la chanson Juste une p’tite nuite des Colocs. Pascal, toujours aussi drôle et vivant, nous a interprété Le bon gars, de Richard Desjardins et, finalement, William a été très touchant avec Recommencer tout à zéro, sa première composition en français.

Rencontre éclair avec Pascal, William et Jean-Philippe

Ce qu’ils ont pensé de leurs prestations

Pascal: Ce soir, je crois vraiment avoir offert ma meilleure performance. Je crois que nous venons de vivre le plus beau gala de la saison. L’énergie était tellement forte, c’était incroyable!

William: Je suis vraiment fier. Offrir cette première composition en français était un défi de taille pour moi et je crois l’avoir bien relevé.

Jean-Philippe: Au départ, je voulais faire une chanson de Neil Young, mais finalement, je suis bien content de mon choix.

Leur expérience à Star Académie

Pascal: C’était incroyable! J’ai vraiment aimé mon expérience et j’aurais volontiers pris deux semaines de plus. Je ne regrette rien, j’ai vécu l’aventure à 100 % et je suis bien fier de ce que j’ai accompli.

William: Star Académie est vraiment quelque chose d’incroyable. Je suis fier de ma progression et je suis heureux d’avoir rencontré les autres académiciens.

Jean-Philippe: Grâce à Star Académie, j’ai compris que le talent, ce n’était pas assez. Ce n’est pas en s’assoyant sur son talent que tu vas réussir. Il faut travailler et avoir beaucoup de persévérance.

Un grand moment vécu à l’Académie

Pascal: Lorsque j’ai eu la chance de rencontrer Céline et mes moments passés en compagnie de Patrick Huard. J’ai beaucoup d’admiration pour Patrick, et j’ai trouvé très touchant de savoir qu’il appréciait mon matériel.

William:Je vais paraître cliché avec ma réponse, mais j’ai vraiment apprécié l’ensemble de mon expérience. Tu es avec Jean-Pierre Ferland le matin, Ginette Reno le midi, tu te retournes et tu es à côté de Céline Dion.

Jean-Philippe: J’ai vécu plusieurs moments marquants, mais disons que je vais me souvenir longtemps de ma rencontre avec Bryan Adams.

La suite des choses…

Pascal: Je souhaite que le public apprécie ma musique, mes chansons et qu’il embarque avec moi dans mon aventure, dans mon univers.

William: Je ne sais pas ce qui m’attend. Voilà maintenant deux mois que je n’ai pas mis le nez dehors, je ne connais même pas le prix du gaz. J’ai hâte de retrouver ma blonde, mes amis et ma famille. Je suis accro au monde, j’ai besoin de l’énergie des autres.

http://7jours.canoe.ca/tele/nouvelles/2 ... f36f56eb2a

Musique

Lancement de l’album Star Académie 2009
Un lancement monstre, pour un disque attendu
Maxime Charbonneau / 7Jours

2009-03-30 21:30:43


Lawrence Arcouette

Lundi le 30 mars dernier, avait lieu l’un des lancements les plus attendus de l’année, celui de l’album de Star Académie 2009. Pour l’occasion, des centaines de chanceux avaient pris d’assaut les studios Mel’s, afin de voir de proches, leurs académiciens chéris.

Retransmis en direct à la radio et capté pour la télévision, le lancement avait littéralement l’allure d’un gala. Animé par le professeur de création artistique de l’Académie, Michel Rivard, les académiciens ont offert aux spectateurs, deux mélanges printaniers de chansons (Rivard détestant les termes Medley et potpourris), réunissants les pièces du nouvel album. À noter que c’était la première fois que les Académiciens avaient la chance de chanter devant un public totalement vierge, composé majoritairement d’admirateurs et surtout, d’admiratrices.

Tous nos artistes ont chaleureusement été accueillis, ce qui a eu comme résultat de les motiver davantage. Chez les garçons, en se fiant aux applaudissements, l’engouement du public semblait aller vers William, qui sourire aux lèvres, à entamé le désormais succès de Fred Fortin, Moisi Moé’ssi. Pour les filles, le public semblait s’être ennuyé de Vanessa, qui leur a offert la pièce Dans la vie, tout s’arrange.

Le grand gagnant masculin de Star Académie, Maxime Landry, a eu son moment de gloire, alors qu’il a interprété l’intégrale de la pièce L’envie de Jean-Jacques Goldman. Il a été naturellement ovationné par la foule. Bref, chose certaine, ça augure bien pour la tournée.

«Je ne voulais rien de sombre» — Antoine Sicotte

Une fois de plus, la réalisation de l’album a été confiée au talentueux Antoine Sicotte, à qui l’on doit également les trois précédents disques de Star Académie. « Pour moi, cet album représente l’accomplissement de tout le travail que j’ai fait auparavant. J’ai appris de mes erreurs et j’ai appris de mes bons coups. Je voulais que ce nouvel opus se tienne, qu’on ait l’impression d’écouter l’album d’un seul groupe, le groupe de Star Académie. Aussi, il était important pour moi de réaliser un album positif. Avec la crise économique que nous traversons, je ne voulais rien de sombre, au contraire. »

Encore une fois, Sicotte a dû relever le défi de faire un album qui se tient, avec des pièces toutes plus éclectiques les unes que les autres. Pour ce faire, l’homme-orchestre a usé d’une recette, qu’il maîtrise de mieux en mieux. « Premièrement, j’ai un son en tant que réalisateur et je crois qu’il est possible de l’entendre d’une pièce à l’autre. Aussi, il y a la façon dont j’utilise les voix. Je gère les harmonies vocales d’une pièce à l’autre et cela fait que l’album se tient. J’ai également travaillé avec les mêmes musiciens de pièce en pièce, pour m’assurer d’avoir un fil conducteur bien palpable. »

Lorsque l’on demande au réalisateur la pièce qu’il préfère sur l’album, il ne peut naturellement s’empêcher d’en nommer plus d’une. « D’amour et d’amitié interprétée par Joanie, Je ne suis pas un héros livrée par Rich et naturellement Au fond de moi interprétée par Brigitte. Ce sont toutes des chansons qui bougent, idéal pour faire jouer dans la voiture. »

Ce que les académiciens pensent de leurs chansons…

Swingnez votre compagnie : « C’est une chanson de Jean-Pierre Ferland que je ne connaissais pas. C’est une pièce très festive avec un propos très actuel. La première fois que je l’ai écouté, elle m’a rappelé l’époque où je jouais dans les boîtes à chanson des succès de La Bottine Souriante. Je l’aime bien et j’ai surtout hâte de la faire en tournée. » — Jean-Philippe Audet

L’envie : « Au départ, j’avais enregistré la pièce Quelque chose de moi de Gérard Lenorman et c’est à la toute dernière minute que je suis retourné en studio enregistrer la pièce de Jean-Jacques Goldman. C’est un texte qui est totalement à l’opposé de ma personnalité. Je ne suis pas quelqu’un qui s’attache au bien matériel, à l’argent, mais je trouve agréable de pouvoir jouer ce personnage. » — Maxime Landry

Dans la vie, tout s’arrange : « C’est une chanson qui me représente bien, elle est positive, joyeuse et très rythmée. En plus, elle arbore un style Motown que j’adore. » — Vanessa Duchel

J’t’emmène au vent : « Justement, c’est une chanson qui a comme bienfait d’emporter le monde. J’étais vraiment content qu’on me propose cette pièce, car en plus, j’adore les violons. » — Olivier Beaulieu

Le chant du bum : « J’avais interprété cette chanson à ma deuxième audition à l’Olympia, donc on peut dire qu’elle m’a porté chance. Je trouve que c’est une belle chanson de Richard Desjardins, qui fait embarquer les foules, alors j’ai juste hâte à la tournée. » — Pascal Chaumont

Je ne suis pas un héros : « Il s’agit d’une chanson de Daniel Balavoine, que je n’avais pas encore la chance de connaître. Cette chanson représente un beau défi pour moi, car elle est très différente de celles que j’interprète à l’habitude. C’est une des chansons les plus rythmées de l’album. » - Rich Ly

Aussi sur l’album…

D’amour et d’amitié, popularisée par Céline Dion, interprétée par Joanie Goyette

Moisi Moé’ssi de Fred Fortin, interprétée par William Deslauriers

Au fond de moi, version française de Love song, interprétée par Brigitte Boisjoli

Viens, je t’emmène de Michel Berger, interprétée par Maxime Proulx

Et dans 150 ans de Raphael Haroche, interprétée par Sophie Vaillancourt

C’est toute une musique de Marc-Fabien Bonnard, interprétée par Émilie Lévesque

Libérer le trésor de Michel Rivard, interprétée par Carolanne D’Astous Paquet

Ailleurs du groupe Corbeau, interprétée par Karine Labelle

1000 cœurs debout de Cali, interprétée par les 14 académiciens

Tous ceux qui veulent changer le monde de Luc Plamondon, interprétée par Marie-Mai

http://7jours.canoe.ca/musique/nouvelle ... 81-7j.html

Le Lundi 30 Mars 2009 | Mise en ligne à 16h17 | Commentaires (18)

Aucune compétition pour Star Académie
Publié dans la catégorie Cotes d'écoute


Lady Gaga, Julie Snyder et Carolanne D’Astous-Paquet
Photo OSA Images

La Soirée des Jutra s’est fait manger tout rond dimanche soir.

Pendant que 2 623 000 téléspectateurs voyaient Maxime Landry remporter la finale masculine de Star Académie à TVA, à peine 552 000 autres suivaient le gala animé par Karine Vanasse à Radio-Canada.

La première de Loft Story 6: la revanche a même dépassé les Jutra dans les sondages, retenant 616 000 adeptes à TQS.

Il faut dire que plusieurs moments des Jutra étaient particulièrement ronflants. Quelle idée de lire des extraits de romans dans un gala de remise de prix? Il faudra sérieusement se requestionner pour l’an prochain.

À Loft, il faut admettre que PY Lord semble parfaitement à l’aise dans le rôle de l’animateur. N’empêche qu’en réunissant d’anciens lofteurs et deux ex d’Occupation double, l’émission de télé-réalité s’annonce encore une fois la plus formidable démonstration de la bêtise humaine…

Par ailleurs, Dieu merci! a retenu 1 729 000 fans dimanche soir.

http://blogues.cyberpresse.ca/therrien/?p=731

La fin d'une aventure, le début d'une autre

par Manon Toupin
Article mis en ligne le 30 mars 2009 à 13:18



La fin d'une aventure, le début d'une autre
Lundi matin, en entrevue téléphonique, William Deslauriers, qui a été délogé de Star Académie à la finale masculine, a donné ses premières impressions sur les dernières semaines, passées à vivre au rythme de la chanson, des spectacles, des formations et des évaluations.

D'entrée de jeu, William a indiqué qu'il était très fier de tout ce qu'il avait accompli à Star Académie. Il a aussi expliqué qu'en interprétant sa composition, dimanche soir, il souhaitait montrer, véritablement, qui il était.

Cette expérience incroyable ne semble pas avoir changé le jeune William. «Je suis encore le même ti-cul qu'avant, qui a vécu une grosse aventure», a-t-il souligné. Même que tout ce qu'il a fait, au cours des dernières semaines, dépasse ce à quoi il s'attendait.

«J'ai beaucoup appris sur moi, appris à comprendre les autres et différentes techniques musicales et vocales», retient-il. Il a aussi atteint le but qu'il s'était fixé à son entrée à l'Académie, soit d'apprendre à écrire en français.

Et ce qu'il retient le plus de Star Académie, c'est d'avoir eu la chance de côtoyer autant d'artistes, tous plus généreux les uns que les autres.

William était très heureux, dimanche soir, de pouvoir revoir sa famille, ses amis et sa blonde. «Ça été des belles retrouvailles qui m'ont donné un regain d'énergie», a-t-il noté. Et il en aura besoin puisqu'il sera encore très occupé cette semaine, avec le lancement du disque de Star Académie.

Ensuite, le Plessisvillois a l'intention de profiter du «momentum» afin de poursuivre sa carrière. «Je veux me lancer dans la musique, corps et âme», souhaite-t-il. À l'Académie, il a écrit deux chansons, en français, qu'il a déjà présentées. Et il a l'intention de poursuivre en français. «J'ai toujours écrit en anglais jusqu'à maintenant. Ça m'a permis de découvrir que je peux écrire en français et que les chansons ont une couleur différente». Il a aussi tenu à remercier tous les gens de la région, et de Plessisville en particulier, qui l'ont appuyé depuis le début de Star Académie.

http://www.lanouvelle.net/article-31976 ... autre.html

Un Aurore au gala des Jutra

Hugo Dumas
La Presse


Expédions rapidement le cas des chiffres BBM. Comme prévu, la Star Académie de TVA a aplati comme une galette de sarrasin la froide et clinique soirée des Jutra de Radio-Canada. Score final: 2 623 000 téléspectateurs chez Julie Snyder contre 552 000 chez Karine Vanasse, la démone gagnant haut la main la bataille des blondes du petit écran.
Malgré un départ timide (616 000 fans), même les ex-nouveaux lofteurs de TQS ont éclipsé la fête du cinéma québécois, qui a subi sa pire dégelée aux audimètres en 11 ans d'existence. Conséquence? La Star Ac, sans l'aide magique de Céline Dion, a décroché sa meilleure cote d'écoute de tout l'hiver.

Vraiment, les organisateurs des Jutra n'ont pas aidé leur cause en concoctant une soirée hermétique et désincarnée, sans étincelle ni ambiance festive. Une réforme en profondeur s'impose pour ce gala qui s'enfonce et s'étiole depuis quelques années déjà.

De retour à Star Académie, la soirée a démarré avec un pot-pourri articulé autour de Roger Hodgson, ex-leader de la formation britannique Supertramp. Oui, tous ses succès y ont passé, enrobés dans une jolie mise en scène: Dreamer, The Logical Song, Give A Little Bit, Take The Long Way Home et Breakfast in America (non, les jeunes, cette pièce n'a pas été popularisée par Gym Class Heroes). Dans les notes aiguës du répertoire de Supertramp, et Dieu sait que les pièces de Hodgson en contiennent plus d'une, le concert de fausses notes a été agressant.


Si le choix des lauréats des Jutra a été ouvertement contesté, celui du public de la Star Ac a été unanime avec le couronnement du chanteur le plus talentueux de Sainte-Adèle, Maxime Landry. Le jeune Beauceron de 21 ans chante juste, harmonise avec n'importe qui et possède le timbre de voix le plus intéressant de toute la troupe.

Le clou de la soirée a cependant été l'arrivée de l'excentrique et flamboyante Lady GaGa, qui a offert une performance complètement éclatée sur la scène des studios Mel's. Un moment de télé savoureux et surréaliste.

Greffée au numéro de façon accessoire, la pauvre Carolanne a paru complètement à côté de ses escarpins griffés. Et Lady GaGa, retranchée dans son personnage théâtral, a totalement ignoré l'académicienne et caché sa face de poker sous une énorme casquette identique à celle portée, jadis, par le chanteur de Judas Priest. Ceux qui connaissent bien Mme GaGa ne s'en offusqueront pas: quand ce n'est pas un couvre-chef trop grand, c'est derrière d'immenses verres fumés qu'elle dissimule son minois.
Le seul aspect positif de la débandade des Jutra? Marc Labrèche dispose maintenant de matériel juteux pour plus que 3600 secondes d'extase. Notamment, avec la longue plainte «Kaaamouraaaskaaa» poussée par Geneviève Bujold. Autre moment gênant: Karine Vanasse qui scratche sur un montage des meilleurs films de l'année. Mauvaise idée. Et sans doute que le réalisateur a voulu «faire jeune» en brassant aussi maladroitement sa caméra comme à MusiquePlus en 1998. Ce problème de surréalisation a aussi affecté la performance de Lady GaGa à TVA. Pas nécessaire d'ajouter autant de fioritures quand une artiste aussi colorée et visuelle se dandine sur la scène.

Pendant ce temps, au loft

Faut-il en rire? En pleurer? Ou s'en offusquer? Chose certaine, les animateurs Pierre-Yves Lord et Kim Rusk n'ont pas menti: cette sixième mouture tout étoiles de Loft Story, qui a décollé dimanche soir à TQS, baignera dans une épaisse sauce brune bien grasse et plus trash que jamais.

Aux commandes de sa première émission de télévision, Pierre-Yves «PY» Lord s'est plutôt bien tiré d'affaire. Faut dire qu'à ses côtés, les lofteurs ont tellement débité de stupidités que n'importe qui sur le plateau du Mouton noir passerait pour Robert Guy Scully.

En même temps, les téléspectateurs ne se branchent-ils pas sur cette téléréalité pour justement entendre des âneries, en rire et ridiculiser les comportements des lofteurs? Il n'y a rien de plus rassurant que de voir des gens se tromper ou gaffer à la télévision pour se conforter dans ses propres choix de vie. Voilà pour la psycho-pop à cinq sous.

Loft Story, c'est un peu le McDo de la télé québécoise, calories vides incluses. En y mettant les pieds, les clients savent exactement ce qu'ils y consommeront, quitte à empirer leur état de santé physique et mentale.

Alors voici quelques-unes des citations les plus boiteuses de nos lofteurs, qui ont tous choisi de s'humilier une deuxième fois «pour donner un bon show». À propos de sa «stratégie», la grande Cynthia a déclaré, le plus sérieusement du monde: «Moi, je m'ai jamais caché»! Chez les gars, Mathieu «Cass» Surprenant s'est vanté: «Le monde me l'ont dit que j'étais un bon gars.» Il a rajouté, en massacrant quelques règles de grammaire au passage: «Je veux que ça seye un bon show.» Seye, une conjugaison du verbe seyer, bien sûr.

Fébrile à quelques secondes de poser ses grosses valises dans le loft, la princesse Cinny a prédit, roulement de tambour, que «ça va être une grosse retrouvaille».

Raffiné, David a donné un avertissement littéraire à son ami Big: «Watche-toé le gros.» Un peu triste que Veronika ne participe pas à Loft Story 6, Christelle s'est consolée: «Je vais me pogner une autre fille, c'est clair.»

Évidemment, le subtil Mathieu «Big» Baron n'a mis que quelques secondes à se foutre à poil dans le spa. Avec beaucoup de classe, Hugues a rebaptisé «le coin de la branlette» sa fameuse tente à cul. Et comment passer sous silence cette observation de Kevins-Kyle, qui a hurlé: «Le fif va rocker la place.»

Eh oui, Loft Story, c'est bien reparti les amis.

STAR ACADÉMIE
L'album victime de son succès


Mini scandale aujourd'hui alors que bien des gens ont constaté qu'en insérant leur copie du CD Star Académie 2009 dans le lecteur de musique iTunes, la piste 14, qui est une reprise de la chanson J'temmène au vent, du groupe Louise Attaque, est interprétée par un certain «trou de cul», plutôt que par l'académicien Olivier Beaulieu.

D'aucuns ont cru qu'il pourrait s'agir de sabotage et que l'erreur serait gravée sur chaque copie du CD.

Or, ce qu'on doit comprendre c'est que le logiciel iTunes va chercher les titres des pièces, le nom des artistes et les autres informations du genre sur une base de données en ligne, CDDB.

Lancement de Star Académie 2009, l'album
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Le problème c'est que peu de producteurs québécois se donnent la peine de télécharger eux-mêmes ces informations et que iTunes permet à l'utilisateur de le faire lui-même lorsqu'il insère un CD du commerce pour lequel il n'existe aucune information.

Une fois cette information saisie dans iTunes, l'utilisateur a le choix de les téléverser sur CDDB et à partir de ce moment, c'est cette information que tous les autres amateurs de musique recevront lorsqu'ils vont lire le disque avec iTunes.

Il semble donc que cet incident devra servir de sonnette d'alarme pour les maisons de disques québécoises qui devront désormais être un peu plus au fait des bonnes pratiques sur Internet.

D'ailleurs, il n'aura fallu que le temps requis pour écrire ce texte pour que l'erreur soit corrigée...

source http://www.canoe.com/divertissement/mus ... 76-ca.html

STAR ACADÉMIE - ALBUM
Un lancement spectaculaire

Michelle Coudé-Lord
Le Journal de Montréal
31-03-2009 | 06h06


Lancement de l'album «Star Académie 2009» Crédit photo: 2009 Emmanuelle Froment

Lancement de l'album «Star Académie 2009»
Le 31 mars 2009 - 10:02

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Les Académiciens étaient tous réunis pour le lancement de leur album au Studio Mel's de Montréal. Leur performance était à couper le souffle et Showbizz.net était là pour vous faire vivre cette ambiance.

Les fans étaient venus nombreux. Ils ont attendu pendant des heures pour voir leurs idoles. Certains sont arrivés à 15h sur place, pour un spectacle qui n'a pas commencé avant 18h. Peu importe, le déplacement en valait la peine, même pour une heure de bonheur. La musique a résonné au Mel's, les lumières se sont affolées et le show a pu commencer sous des tonnes d'applaudissements.

La relève québécoise n'a pas de souci à se faire. Tour à tour, les 14 Académiciens se sont jetés dans la fosse aux lionnes. Brigitte, Carolanne, Émilie, Joanie, Jean-Philippe, Karine, Maxime L., Maxime P., Olivier, Pascal, Rich, Sophie, Vanessa et William ont donné le meilleur d'eux-mêmes pour le lancement de cet album qui sera en vente dès aujourd'hui, le 31 mars 2009.

Les chansons interprétées sont connues du grand public et n'ont pas été choisies au hasard. Elles se veulent porteuses d'espoir et comme les Académiciens le disent si bien, elles luttent contre la morosité ambiante! Quoi de mieux que de se laisser aller par une musique invitante et de bons interprètes guidés par Stéphane Laporte, le directeur artistique et Antoine Sicotte, le réalisateur, de cette production musicale.

Voici les titres de l'album: «1000 coeurs debout» par les 14 Académiciens, «Moisi moé'ssi» par William Deslauriers, «D'amour ou d'amitié» par Joanie Goyette, «L'envie» par Maxime Landry, «Au Fond de moi» par Brigitte Boisjoli, «Viens je t'emmène» par Maxime Proulx, «Dans la vie, Tout s'arrange» par Vanessa Duchel, «Je ne suis pas un héros» par Rich Ly, «Et dans 150 ans» par Sophie Vaillancourt, «Le chant du bum» par Pascal Chaumont, «C'est toute une musique» par Émilie Lévesque, «Swingnez votre compagnie» par Jean-Philippe Audet, «Libérer le trésor» par Carolanne D'Astous Paquet, J't'emmène au vent par Olivier Beaulieu, Ailleurs par Karine Labelle, «Tous ceux qui veulent changer le monde» par Marie-Mai accompagnée de Julie St-Pierre, Martin Giroux, Fred St-Gelais et Patrick Bouchard.

Vous savez ce qu'on dit: une image vaut mille mots.
Showbizz.net vous dévoile les photos, comme si vous étiez, de ce show mémorable.

Pour voir les photos cliquer ici

http://www.showbizz.net/articles/200903 ... _2009.html

Marchand, le président d'Archambault Musique et un des juges de Star Académie édition 2009, l'avoue : «Musicor a investi beaucoup d'argent dans la production et le marketing de cet album. Au fait, moi, je suis de l'école de René Angélil, qui dit que, quand t'es big, pense big, car les gens, les fans, s'attendent à ce que tu les surprennes tout le temps. Star Académie, c'est big, donc il ne faut pas décevoir.»

Inspirés de leur plus grosse cote d'écoute de la saison, avec 2,6 millions de téléspectateurs, les académiciens avaient toutes les raisons d'être fiers de ce lancement, animé par Michel Rivard et Patrick Huard, autre preuve de la maturité et de l'importance du phénomène avec la présence de ces deux grands noms.

Plusieurs personnalités y assistaient, dont Luc Plamondon, un grand complice de Julie Snyder.

Vente d'albums

Ne dites pas à Pierre Marchand que l'industrie du disque va mal. Au fait, il croit que les médias empirent cette crise en ne voyant pas ce qui va bien.

«Il se vend encore des disques. Ima a plus de 10 000 albums vendus; Ginette Reno en a vendu plus de 20 000 déjà et 10 000 en une journée. Donc oui, il y a une baisse par rapport à 2005, par exemple, mais les acheteurs de disques sont encore au rendez-vous. Je ne veux pas voir noir et les résultats de ventes me donnent raison.»

Les trois albums de Star Académie se sont vendus à 500 000 copies en 2003, et 200 000 pour la promotion de 2004 et 2005.

Pierre Marchand croit que les ventes pourraient surprendre.

«Star Académie, c'est l'électrochoc du showbizz, les jeunes sont talentueux et ils présentent un album de grande qualité réalisé en un temps record. Quant aux ventes, les magasins en ont commandé dès le départ 100 000 et une autre impression est à prévoir. Je crois que l'époque des 500 000 disques vendus, comme en 2003, est vraiment terminée à cause des nouvelles lois du marché. Je m'attends à 25% de moins de ventes que le record de 2003,mais ce sont des chiffres incroyables en cette période-ci.»

L'album de la maturité

Un album qui montre la grande polyvalence et le talent de ces jeunes artistes.

«Il faut juste penser qu'il y a dix semaines, ces jeunes étaient méconnus et rêvaient de faire carrière en chantant dans des bars ou faisaient de la musique dans leur sous-sol. Star Académie est une école incroyable pour eux et particulièrement cette année. C'est extrêmement difficile et les gars qui ont été éliminés hier avouaient à quel point ils ont appris en un temps record», ajoute Pierre Marchand.

Sur cet album, plusieurs noms sont à retenir : Stéphane Laporte est directeur artistique, Antoine Sicotte comme réalisateur, et bien sûr l'équipe de Musicor, de même que Julie Snyder et Pierre Marchand, qui ont surveillé la naissance de ce quatrième album de Star Académie.

«Les jeunes chantent avec passion sur cet album. Ils ont vite compris que si tu voulais faire carrière dans ce domaine, il fallait que tu y croies et que, surtout, tu acceptes de travailler, et je le répète, de travailler très-très fort» conclut Pierre Marchand.

Les chansons retrouvées sur l'album sont celles-ci: 1000 coeurs debout-Moisi Moé'ssi de William Deslauriers- D'amour et d'amitié de Joanie Goyette- L'envie de Maxime Landry- Une chanson de Jean- Jacques Goldman- Au fond de moi de Brigitte Boisjoli- Viens je t'emmène de Maxime Proulx- Dans la vie tout s'arrange de Vanessa Duchel- Je ne suis pas un héros de Rich Ly- Et dans 150 ans de Sophie Vaillancourt- Le chant du bum, Pascal Chaumont- C'est toute une musique, Émilie Lévesque- Swingnez votre compagnie, Jean-Philippe Audet- Libérez le trésor, de Carolanne- Je t'emmène au vent, Olivier Beaulieu et Ailleurs, Karine Labelle.

Petit vidéo à voir...

http://www2.canoe.com/divertissement/te ... 1-jdm.html

STAR ACADÉMIE
Fiers de leurs parcours

Serge Drouin
Journal de Québec
31-03-2009 | 10h35


Courtoisie J Productions
Les finalistes masculins de l’édition 2009 de Star Académie et l’animatrice Julie Snyder.

Loin d'être atterrés, les trois délogés de Star Académie, William, Pascal et Jean-Philippe s'accordent à dire qu'ils viennent de participer à l'une des plus belles expériences de leur vie.


Jean-Philippe

«Je n'avais jamais pensé me présenter à Star Académie. Pas que je ne voulais pas, mais je n'y pensais pas. Avant Star Académie, je gagnais ma vie avec la musique en chantant dans les bars. C'est Étienne Drapeau qui m'a encouragé à le faire. Heureusement que je l'ai fait: être passé à côté aurait été une erreur», de dire le candidat de Québec Jean-Philippe Audet, au lendemain de sa sortie de la maison de Sainte-Adèle.

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Audet est heureux de son cheminement à Star Académie. Il a offert différentes couleurs musicales, a joué avec son look, changé sa coiffure, s'est présenté en chemise à carreaux avec bretelles, en kilt écossais. Qui plus est, Jean-Philippe mange aujourd'hui du tofu et a cessé de fumer. Tout un changement.

De toutes ses rencontres, Jean-Philippe Audet se souviendra toujours de celles avec Bryan Adams, Céline Dion et René Angélil. «T'as l'impression de connaître Céline, mais c'est lorsque tu la rencontres que tu t'aperçois de toute l'ampleur de la machine qui l'entoure», de dire Audet.


William

Pour sa part, William a finalement trouvé sa couleur musicale à Star Académie.

«C'est du California sound, du folk-country», de dire l'académicien. Et le jeune Deslauriers, de Plessisville, est fier d'avoir enfin composé une chanson en français. «De me faire féliciter en plus par Patrick Huard et Michel Rivard, je suis vraiment content», de rappeler William.

De son passage à Star Académie, William avoue qu'il a tout aimé. «Nous avions des rencontres quotidiennes avec des gens qui avaient beaucoup à donner. C'est certain que d'avoir rencontré Céline et René m'a marqué». William croit qu'il gardera contact longtemps avec plusieurs académiciens. «Même ceux qui ont été délogés au début... Nous étions comme une grande famille», de préciser William.


Pascal

Si Jean-Philippe a cessé de fumer, Pascal, de son côté, a arrêté de manger de la viande. «C'est un peu à cause de Julie (Snyder)». On sait que la populaire animatrice est végétarienne depuis un moment et a initié les académiciens au végétarisme cette année.

Pascal Chaumont retient une grande leçon de son passage à Star Académie. «Tous les artistes que nous avons rencontrés ont dit que le travail, c'est la réussite. Il ne faut pas s'asseoir sur ses lauriers», note-t-il.

Voilà un moment que Pascal roule sa bosse dans le monde de la chanson. Il y a quelques années, il avait gagné le concours Jeunes Talents Expo-Québec contre, Maxime Landry. Le jeune homme s'amuse aujourd'hui de l'anecdote.

http://www2.canoe.com/divertissement/te ... 1-jdq.html

show avec attention. «Il y a du talent, c'est clair. C'est de la bonne télé», dit-elle.

photo Productions J
Michel Tassé
La Voix de l'Est


(Granby) Après être passée bien près de faire le show, Vanessa Borduas suit avec intérêt Star Académie. Sans regrets ni amertume, dit-elle.

«Je regarde ça avec mon oeil de chanteuse, avec celui d'une fille qui a failli être une académicienne et avec celui d'une simple téléspectatrice», a expliqué Vanessa entre deux cours au cégep, hier.

Et la jeune femme aime plutôt ce qu'elle voit.

«Il y a du talent, c'est clair. Les galas du dimanche donnent toujours lieu à de bons moments. C'est de la bonne télé.»

Dimanche soir, Maxime Landry a remporté la finale masculine. Il a eu le meilleur sur Jean-Philippe (qui était le choix de Vanessa), Pascal et William.

«J'aimais les chances de Jean-Philippe parce qu'il a une voix particulière, parce qu'il ressortait du lot. Mais Maxime a du talent et c'est un interprète très sensible. J'aurais voté pour Jean-Philippe, mais je suis très à l'aise avec le choix du public.»

Pendant qu'elle faisait les auditions, Vanessa s'est liée d'amitié avec William. Ils ont échangé de nombreux courriels pendant qu'ils espéraient être sélectionnés.

«Les gens aiment beaucoup William parce qu'il est intègre, parce qu'il ne joue pas de game. En fin de semaine, il aurait pu chanter une toune connue et ça l'aurait sûrement mieux servi. Mais il tenait à chanter une de ses compositions, un de ses trucs à lui. C'est quelqu'un que je respecte beaucoup...»

Dimanche prochain, ce sera la finale des filles. La Granbyenne prédit déjà que Carolanne l'emportera.

«Elle a beaucoup évolué depuis la première semaine. C'est une belle fille, elle est naturellement sympathique, c'est l'fun de la regarder aller. Et je ne serais même pas surprise si elle était couronnée grande gagnante de Star Académie 4.»

Vanessa dit ne jamais rater les galas du dimanche. Études et vie sociale obligent, elle est moins assidue en semaine.

«Il y a des gens qui pensent que je suis déçue, que je ne veux rien savoir, etc. Je le répète, j'ai adoré mon expérience, j'ai appris un paquet de trucs. Et je suis tout à fait capable d'apprécier ce que je vois quand je m'installe devant la télé.»

Mais bien sûr, il y a toujours quelqu'un, à quelque part, qui lui dit qu'elle avait sa place parmi le groupe de 14.

«Ça fait plaisir, c'est l'fun à entendre. Mais la télé, c'est gros, c'est fort. On m'a vue une petite fois et il y encore des gens qui me reconnaissent!»

En France

Mais Vanessa Borduas n'a pas que suivi Star Académie au cours des dernières semaines. Elle a récemment passé une dizaine de jours en France dans le cadre d'un projet avec les étudiants en cinéma au cégep.

«Ça a été un séjour intense, un séjour extraordinaire, a-t-elle raconté. On a travaillé fort, on a travaillé très fort, mais on a quand même réussi à visiter Paris... un peu. Mais je me promets d'y retourner, c'est une ville trop merveilleuse!»

Avant de retourner en classe, Vanessa nous a fait promettre de glisser un mot sur le spectacle que son band, le Draft Blues Experience, va donner à la Maison de la culture de Waterloo les 3 et 4 juillet. C'est encore loin, mais bon.

Supposé que ça va valoir la peine.

http://www.cyberpresse.ca/la-voix-de-le ... ctacle.php

Star Académie:
Un Septilien en campagne pour Carolanne

Par Jean Saint-Pierre
Actualité culturelle - Publié le 31 mars 2009 à 11:17


Photo:Courtoisie
La chanteuse de 18 ans, Carolanne D'Astous-Paquet espère devenir dimanche la fille en finale de Star Académie.

Réjean Ratté invite les résidents de la Côte-Nord à être solidaire de la seule académicienne de l'Est du Québec en votant pour Carolanne D'Astous-Paquet.

La chanteuse originaire de Sayabec dans la Matapédia a été sauvée deux fois par le public. Elle figure parmi les quatre finalistes au gala de dimanche qui retiendra une seule fille pour la finale du concours de TVA.

«Elle a chanté au 50e anniversaire de mariage de mes parents. Elle est un peu gênée, mais elle a une voix charmante. Elle s'améliore à chaque émission. C'est notre seule candidate dans l'Est du Québec et elle a de la famille sur la Côte-Nord», déclare Réjean Ratté.

Ce peintre en bâtiments habite à Sept-Îles depuis 1973. Il travaille pour Putti et fils/Proflex Côte-Nord. Il a confectionné et distribué des affiches. Il contacte les médias et multiplie les bons mots pour Carolanne dans son entourage. Réjean Ratté mène une vraie campagne électorale.

http://nordest.canoe.ca/webapp/sitepage ... manchettes

STAR ACADÉMIE
Les délogés travaillent fort
Serge Drouin
01-04-2009 | 18h27


Photo Agence QMI - Jean-Claude Tremblay
William, Joanie et Jean-Philippe en plein coeur de Québec.

Lancement d’album, souper de groupe, tournée de promo dans les médias à Montréal et Québec, les délogés ne chôment pas.

«Ça fait un peu plus d’une semaine que je suis sortie de l’Académie et je vis encore mes valises» lance Joanie, de passage à Québec hier afin de promouvoir l’album Star Académie 2009 en compagnie de Willam et Jean-Philippe. «Je n’ai pas encore eu le temps de voir mes parents; juste un peu ma blonde comme ça» de préciser Jean-Philippe. Quand à William, il n’avait pas eu le temps de voir Plessisville placardé de ses photos.«Je suis encore dans une sorte de brouillard mais brouillard dans le bons sens du terme; dans le sens que ça n’arrête pas» de dire l’académicien.


Pour apprendre
Le trio de délogés peut enfin voir de visu l’ampleur du phénomène Star Académie. «Quand je me suis présenté à une séance d’autographes, le soir du lancement de l’album, j’ai dit à quelqu’un: qu’est-ce que je fais si personne ne me demande une autographe» dit William que plusieurs appellent maintenant familièrement Will. «Ça ne me dérange pas de me faire appeler Wiil. J’aime ça. Il y a quand même de la politesse là-dedans. Moi, je suis un gars social et sociable» note William.


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Le site officiel
Ce dernier avoue qu’il allait à l’Académie pour appendre. «J’allais à Star Académie pour apprendre à écrire en français. C’était un appel à l’aide. Je suis content d’avoir terminé l’aventure avec une de mes compositions Recommencer tout à zéro» explique William Deslauriers. «J”ai déjà commencé l’écriture d’une autre chanson» dt celui qui interprète Moisi Moé’ssi, de Fred Forin, sur le disque Star Académie 2009. «C’est une chanson dans mes couleurs. On ne me l’a pas imposée. C’est parce que je l’ai chantée en évalutation qu’elle se retrouve sur le disque. Je suis fier de ça».

Pour les contacts
De son cöté, l’académicen de Québec, Jean-Philippe dit s’être inscrit à Star Académie pour les contacts. «J’y allais pour me faire des contacts. C’est la clé de tout dans ce milieu»dit celui que les téléspectateurs de Québec ont pu entendre chanter dans divers bars de la ville au cours des dernières années.

Sur l’album Star Académie, Jean-Philippe -que les fans appellent affectueusement JiPi- interprète Swingnez vot’compagnie, de Jean-Pierre Ferland. «Je pense que je n’aurais pu interprèter une autre chanson. Elle donne une facette de ce que je fais dans les bars» dit-il. «Le plus difficile a été de me mettre tous les mots de la chanson en bouche. Il y a beaucoup de mots dans ce texte» dit le chanteur. «Antoine Sicotte a té d’une aide précieuse» ajoute-t-il.

Avec tout ce qu’il a appris dans les dernières semaines, Jean-Philippe sait ce qu’il veut. Il souhaire enregistrer un album dans une facture...très rock. «C’est ma zone de confort même si j’en suis sorti souvent à Star Académie» laisse-t-il tomber.


La curiosité
C’est la curiosité qui a amené Joanie à Star Académie. «Je suis allée auditionner avec une amie et on s’est dit:« si ça passe, ça passe, sinon on prendra un autre chemin» . Malheureusement mon amie n’a pas été sélectionnée» explique celle qui interprète D’amour et D’Amitié sur le disque des académiciens.

De son passage à Ste-Adèle, Joanie retiendra toutes les connaissances apprises lors des recontres avec les gens du milieu et les cours qu’elle a reçus. «C’est incroyable tous les outils que nous avons eus» dit celle qui retient particulièrement sa rencontre avec Florence K. «Elle a vraiment une grande culture musicale». La jeune femme de Ste-Tite a soif de voir des spectacles, a plusieurs idées d’écriture et aimerait bien enregistré un CD dans le style Rythm’n blues.

http://www.canoe.com/divertissement/tel ... 1-qmi.html

«Émilie a été victime d’un petit malaise» -Jean-Pier Gravel

Maxime Charbonneau / 7Jours 2009-04-02


Une fois de plus cette semaine, l’animateur de la quotidienne de Star Académie, Jean-Pier Gravel, a accepté volontiers de répondre aux questions de 7jours.ca.

Jean-Pier, faisons d’abord un retour sur le lancement, il s’agissait en quelque sorte d’un premier bain de foule officiel pour nos académiciens!

Ils ont vraiment été charmés, particulièrement par les enfants présents, qui leur ont donné beaucoup d’énergie. Ils ont signé des tonnes et des tonnes d’autographes. C’est unique au Québec ce genre de lancement et les académiciens en étaient bien conscients. Bref, à la fin de la soirée, ils étaient tous fatigués, mais contents de leur expérience.

Dis-nous, comment se portent nos quatre finalistes féminines?

Sophie est naturellement celle qui est le plus de bonne humeur, toujours la plus positive. Carolanne est un peu fatigué cette semaine, mais très très heureuse d’être encore de l’aventure. La cabane à sucre d’hier lui a redonné l’énergie nécessaire pour la suite des choses. Cette semaine, Brigitte a vraiment réalisé la chance qu’elle a d’être à l’académie. C’est la première fois qu’elle est en danger et elle a très hâte de vivre son moment, dimanche prochain. Finalement, c’a été une semaine difficile pour Émilie. Mardi en début de journée, Émilie a été victime d’un petit malaise, rien de majeur. Un mélange de stress, de fatigue et d’anxiété. Carolanne, qui voit un peu Émilie comme sa grande sœur, était très inquiète.

Est-ce que Maxime a eu le temps de décanter un peu et de réaliser, véritablement, qu’il était le grand gagnant masculin de Star Académie 2009?

Je pense qu’il ne réalise pas encore ce qui se passe. Ma théorie est que son esprit doit avoir fait un blocage, pour lui permettre de poursuivre l’aventure. Sûrement que lorsqu’il va préparer et travailler le spectacle, la tournée, il va le réaliser davantage. Pour l’instant, son nouveau titre ne l’a pas changé, il est toujours aussi charmant, agréable, généreux, poli et sympathique. Comme il le dit lui-même, il a un bon fond de Beaucerons.

Quelles activités nos académiciens ont-ils particulièrement appréciées cette semaine?

La cabane à sucre a été un des meilleurs moments pour eux. Il y avait des centaines de personnes présentes sur le site extérieur de l’Académie, il y avait des jeux, de la tire d’érable et aussi un spectacle. Les académiciens ont pris part à ce dernier en compagnie de Zachary Richard et de la famille Dion. Le lunch-causerie en compagnie de Rachid Badouri a été également un bon moment. L’énergie de l’humoriste a fait un grand bien aux académiciens. Finalement, naturellement que le lancement compte aussi parmi les bons moments de la semaine.

Finalement, selon toi, à quoi les téléspectateurs doivent-ils s’attendre du gala de dimanche soir?

Premièrement, ce sera la première fois que le groupe qui fait la fierté du Québec, Simple Plan, viendra à Star Académie. Les Académiciens ont très hâte de partager la scène avec Pierre et sa bande. En plus d’une habituée, Marie-Chantal Toupin, Claude Dubois, selon moi une des plus belles voix masculines au Québec, viendra faire trois pièces. Aussi, on risque de vivre un très beau moment entre Sophie et le chanteur Murray Head, qui interpréteront le succès Say it ain’t so Joe.

source:
http://7jours.canoe.ca/tele/nouvelles/2 ... 46-7j.html

«Star Académie 2009»: trois participants partagent leurs expériences
Le 3 avril 2009 - 08:08 | Julie Rhéaume
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La pochette du nouvel album.
Malgré une longue absence du petit écran, le public québécois n'avait pas oublié «Star Académie». L'émission récolte d'imposantes cotes d'écoute et les ventes du tout nouvel album vont bon train. Showbizz.net a rencontré Jean-Philippe Audet, William Deslauriers et Joanie Goyette pour parler du disque et de leurs expériences à l'Académie.

Le blues qui affecte l'industrie musicale ne semble pas toucher «Star Académie». À sa première journée en magasin, le 31 mars, 12 000 exemplaires du nouvel album ont trouvé preneur, indique l'étiquette Musicor.

Le lancement de cet opus avait eu lieu la veille à Montréal. Selon certains médias, il s'agissait du plus gros lancement de l'année dans la métropole. Les jeunes artistes étaient-il nerveux à l'idée de participer à une telle soirée?

«C'est un peu la même préparation qu'un gala, dans le fond. En plus, on était au studio Mel's, là où le gala du dimanche a lieu normalement. C'était comme des (répétitions) de shows», répond Jean-Philippe Audet.

«On n'était pas nécessairement plus nerveux. On était comme dans une pantoufle (…).Ça faisait huit semaines qu'on avait la chance de découvrir cette scène-là, de découvrir les espaces où l'on se sentait le mieux. C'était plus familier», dit William Deslauriers.

Le choix des pièces

Sur l'album, Jean-Philippe interprète «Swignez votre compagnie» de Jean-Pierre Ferland; Joanie livre «D'amour ou d'amitié», pièce popularisée par Céline Dion, et William chante «Moisi Moé'ssi» de Fred Fortin.

On y retrouve également «1000 coeurs debout» par les 14 Académiciens; «L'envie» par Maxime Landry; «Au Fond de moi» par Brigitte Boisjoli; «Viens je t'emmène» par Maxime Proulx; «Dans la vie, Tout s'arrange» par Vanessa Duchel; «Je ne suis pas un héros» par Rich Ly; «Et dans 150 ans» par Sophie Vaillancourt; «Le chant du bum» par Pascal Chaumont; «C'est toute une musique» par Émilie Lévesque; «Libérer le trésor» par Carolanne D'Astous Paquet; «J't'emmène au vent» par Olivier Beaulieu; «Ailleurs» par Karine Labelle ainsi que «Tous ceux qui veulent changer le monde» par Marie-Mai accompagnée de Julie St-Pierre, Martin Giroux, Fred St-Gelais et Patrick Bouchard.

Pour la plupart, les jeunes chanteurs se sont vus assigner une pièce par la production de «Star Académie». «On avait ensuite à y mettre notre touche», dit Joanie Goyette. «Se l'approprier», renchérit Jean-Philippe.

Pour William, ce fut toutefois différent: «Au début, on avait chacun une chanson attitrée. J'avais une chanson au départ. À ma première évaluation, j'ai fait "Moisi Moé'ssi" et ils ont décidé de changer ma chanson sur l'album pour celle-là. J'étais super content. J'étais très honoré. J'ai pu y mettre ma couleur», dit William, un fan de Fred Fortin.

«J'espère juste rendre hommage (à Fortin) en faisant ça. Je n'essaie pas de prendre sa place. J'essaie juste de lui dire que j'adore sa toune (…). C'est un clin d'œil à sa chanson merveilleuse», dit le garçon de 18 ans.

Pour Joanie, même si elle n'a pas choisi elle-même d'interpréter «D'amour ou d'amitié, cette pièce «est un beau défi à relever», dit-elle.

Idées préconçues et question qui tue

Avant de faire ce séjour à l'Académie, les trois artistes rencontrés avaient-ils des idées préconçues? Leur passage s'est-il déroulé de manière différente qu'ils ne l'avaient imaginé?

«De mon côté, je n'avais pas écouté assidûment les autres éditions de "Star Académie". Je n'avais donc pas nécessairement de grosses attentes. Je les écoutais mais (sans plus). En arrivant là, j'ai été surpris par tout! C'était nouveau et tout beau. C'était au-delà de mes espérances. C'était mieux que ce que je pouvais imager», répond Jean-Philippe.

«Moi, c'est davantage l'ouverture... Ça m'a ouvert sur d'autres portes, sur d'autres aspects de la musique. Ça m'a permis de vouloir approfondir mes connaissances musicales: acheter des CD, des choses comme ça», dit de son côté Joanie.

«Ça fait cliché un petit peu mais c'est le fait de découvrir un autre monde. Je n'avais pas écouté les autres "Star Académie". Je ne sais pas à quoi ressemble une quotidienne de "Star Académie". Je ne m'attendais à rien en le faisant. Au départ, je ne pensais pas me rendre là. Pour moi, tout a été une surprise. Je n'envisageais pas ma présence à l'Académie en 2009. Ok! On passe à une étape de plus et (ensuite à une autre)! Et mon lit était fait à l'Académie», dit William qui a passé sa première audition sur un coup de tête. À 2h30, il décidait d'auditionner. À 5h, il se levait ensuite pour se rendre à cette première étape de sélection!

La question qui tue: laquelle de Brigitte, Carolanne, Émilie ou Sophie sera couronnée gagnante féminine de «Star Académie» 2009? Nos trois Académiciens n'osent pas répondre.

William clame ensuite que, cette année, la gagnante féminine sera Jean-Pierre Gravel, l'animateur de l'édition quotidienne! Les deux autres rigolent un brin et appuient le choix de leur confrère.

«Ce sont des prévisions qui donnent absolument rien», lance finalement William sur une note plus sérieuse. Le choix ultime revient au public, rappelle le trio.

Les formations

À l'Académie, les participants reçoivent des formations sur plusieurs facettes du métier d'artiste. Qu'ont retenu nos trois participants de ces enseignements?

«On a tellement appris qu'on n'a pas le temps d'exprimer verbalement tout ce qui s'est passé. Je crois qu'il nous faut un recul pour vraiment analyser et comprendre ce qui s'est passé. Ça été tellement un brouhaha, si je peux dire ainsi, d'informations et de nouvelles choses à apprendre», explique Joanie. Le processus d'assimilation et de compréhension se poursuit donc à la sortie de l'Académie, ajoute-t-elle.

«En fait, on a carrément appris les rudiments du métiers de A à Z», renchérit Jean-Philippe.

«JP était chansonnier et roulait beaucoup. Il faisait vraiment beaucoup de spectacles. Moi, je n'avais pas eu la chance de faire ça. Il pouvait savoir que ça prenait beaucoup de préparation. Moi, je faisais mes chansons pis toute. Là, j'ai vraiment réalisé que ce que les gens voyaient à la télé, c'est le produit final. Pour se rendre là par contre, il faut qu'on travaille», répond William.

Ce fameux problème sur Gracenote

Quant au «problème» survenu tout récemment dans la base de données Internet Gracenote lorsqu'on insérait le CD dans son ordinateur, celui-ci est bel et bien réglé, rassure un représentant de Musicor qui ne veut cependant pas s'étendre sur le sujet.

Rappelons qu'un Académicien avait alors été rebaptisé d'un surnom injurieux.

La tournée

La nouvelle tournée «Star Académie» prendra son envol le 5 juin prochain, au Centre Bell, à Montréal. Quelques jours plus tard, le 13 juin, la troupe donnera un spectacle au Colisée Pepsi, à Québec.

Cette tournée réunira sur scène les 14 candidats de l'édition 2009. Les producteurs promettent un spectacle à grand déploiement pour l'occasion. Le public aura droit aux pièces de l'album et à des surprises.

«Venez nous voir en tournée! On a très hâte de rencontrer les gens pour partager le bonheur qu'ils nous ont donné de nous apprécier», conclut Jean-Philippe.

Source: http://www.showbizz.net/articles/20090403080831/star_academie_2009_trois_participants_partagent_leurs_experiences.html

Claudy Harvey
La Tribune


(Saint-Malo) Le petit Mathis, 4 ans, rêve depuis plusieurs nuits que sa marraine, Émilie, revient de Star Académie. «Elle est la gagnante!», s'exclame fièrement le gamin. Cette fierté est présente chez tous les gens qui côtoient Émilie dans son quotidien, autant les membres de sa famille immédiate que ses collègues de travail et ceux qui l'ont vu grandir.

Émilie n'a pas à craindre, son comité de soutien travaille très fort. La présence de nombreuses affiches où l'on retrouve le sourire de la chanteuse que l'on peut voir sur le territoire de la MRC de Coaticook n'est que la partie visible de tout le travail accompli depuis que la jeune femme de Saint-Malo s'est exilée à Ste-Adèle.



Le clan Lévesque n'a certes pas besoin de raison pour se voir régulièrement, mais il est certain qu'Émilie leur a donné une belle occasion de travailler ensemble. «On fait ça ensemble, toute la famille», explique Jasmin Lévesque, le frère de la chanteuse. «Quand on se réunit pour les rassemblements, on déconne, on rit. Ça nous fait des méchants beaux partys», ajoute Marie Lévesque, sa mère. «Un des gros avantages d'Émilie c'est sa famille qui est toujours derrière elle et qui met ses besoins à l'avant plan «, analyse Sylvain Verronneau, membre du comité de soutien.


Dominique, l'aînée de la famille, témoigne de sa relation avec sa soeur. «Nous sommes très proches. Surtout depuis l'arrivée de mes enfants, ça nous a beaucoup rapprochés. Émilie est une lève-tôt, alors elle arrive souvent chez moi vers 7 h-7 h 30, elle sait que les enfants sont debout... C'est une belle relation. Je m'ennuie beaucoup de cela. Je ne l'ai jamais senti aussi loin...»

Mais Émilie n'a pas à se presser pour revenir à la maison, son clan la suit et l'attend. «C'est une chance inouïe qu'elle vit qui ne passe qu'une fois dans une vie», s'exclament-ils tous en choeur.

Un parcours musical bien rempli

La chanson a rapidement eu une grande importance dans la vie d'Émilie. «Elle a commencé très tôt à chanter dans sa chambre.» Elle a également participé à toutes les soirées artistiques et aux différents spectacles à La Frontalière à Coaticook, son école secondaire. «Je l'ai connue à partir de secondaire 1, dès 12 ans. On savait déjà qu'elle avait une voix exceptionnelle», explique Sylvain Verronneau, conseiller municipal et animateur de la vie étudiante à La Frontalière. «Le jour où elle s'est mise à chanter, elle a commencé à avoir des amis. Elle a toujours eu des amis au secondaire et elle est très appréciée des membres du personnel» ajoute-t-il.

C'est au début des années 2000, après le spectacle Les Divas au Festival du lait, qu'a débuté l'aventure musicale à temps plein. Une rencontre avec un agent l'amène pour deux séjours à Atlantic City, puis en Indonésie pour deux séjours de trois mois et enfin dans différents festivals au Québec. Par la suite, Émilie est devenue designer d'intérieur à la suite d'une formation et la chanson est redevenue un loisir. Et avec l'aide de Ghislain Caron, guitariste, les dernières années ont ramené l'idée que la chanson pouvait être un métier. «Nous nous sommes rencontrés voilà 7 ou 8 ans lors d'un gala au Pavillon des Arts et de la Culture de Coaticook. Peu de temps après, on a été engagé pour faire la musique à des funérailles et nous avions eu deux jours pour apprendre 6 ou 7 chansons. Par la suite, on a fait quelques shows ensemble et je lui ai proposé de faire un duo «, raconte M. Caron. Depuis, la musique prend de plus en plus de place dans la vie d'Émilie. Principalement par le biais du duo Calao qu'elle forme avec Ghislain Caron et qui se produit à différents endroits de l'Estrie. Ils ont d'ailleurs enregistré un album de Noël, sorti l'an dernier, qui a eu un certain succès et de très bonnes critiques.

La même

Il semble qu'il n'y ait pas de différence entre la Émilie de Star Académie présente à la télé et celle que sa famille connaît. «Ce n'est pas un rôle qu'elle joue, elle est tout simple dans la vie, comme à la télévision», témoigne Sylvain Verronneau.

«Sa façon d'être avec les autres participants est exactement l'Émilie que l'on connaît», ajoute Sarah. Ainsi, Émilie a pensé à envoyer un mot de remerciements qui a été publié au Relief, le journal de la Ville de Coaticook, après le dernier rassemblement.

Elle s'inquiète aussi de sa famille et de la fatigue potentielle de sa mère. «Elle a peur que l'on soit tanné» indique Jasmin en riant de la naïveté de sa soeur. Tous soulignent son amélioration et son grand talent. «Les premiers galas, elle était plus réservée, elle pensait à tout, à ce que tout soit parfait. Elle faisait attention à tout. Mais les deux derniers galas, elle s'est dit qu'elle devait rester elle-même et nous l'avons vu exploser» analyse Sarah. Son beau-frère Olivier raconte que les gens de l'Académie «apprécient travailler avec elle parce qu'elle est professionnelle. Elle est toujours prête.» Ajoutant que «son interprétation s'est beaucoup améliorer. Elle a pris de l'assurance également. Elle utilise bien les coachs qui sont à sa disposition. Émilie est extrêmement talentueuse. Elle est capable d'à peu près n'importe quoi et quand elle va être sûre d'elle, elle va livrer la marchandise.»

Source: http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/arts-spectacles/200904/03/01-843152-toute-la-famille-demilie-derriere-la-finaliste-de-star-academie.php

Publié le 03 avril 2009 à 10h50 | Mis à jour à 11h04


La puissante machine d'Émilie

Le sourire éclatant de l'académicienne Émilie Lévesque n'aurait probablement jamais été affiché à Coaticook du temps où la ville-centre et le village de Saint-Malo vivaient isolément. Même la Ville de Sherbrooke s'engage dans le blitz final avec des messages de promotion d'Émilie sur ses babillards électroniques.

La Tribune, Luc Larochelle
Luc Larochelle
La Tribune


Émilie Lévesque aura l'opportunité dimanche soir d'accéder à la grande finale de Star Académie. Demandez-le à n'importe quel politicien, le jour du vote, c'est souvent la machine qui fait la différence.

Je vous fais une confidence pendant qu'Émilie est encore cloîtrée: jamais vous n'auriez vu son sourire éclatant ou n'importe quel autre visage de Saint-Malo sur un poteau de mon berceau, à Coaticook, il y a 20 ou 30 ans. Aujourd'hui, la ville est placardée d'affiches.



Émilie Lévesque est héritière d'un rapprochement social, économique et politique dont son grand-père Luc (Lévesque) a été un des artisans comme maire de St-Malo.


Le village de Saint-Malo a longtemps été rattaché à la MRC du Haut-Saint-François. Les habitudes de ses citoyens suivaient le chemin d'asphalte, la route 253. Déjà que les adolescents traversaient matins et soirs le pacage à vaches qu'était le seul chemin en gravier vers Ste-Edwidge, en direction de l'école secondaire de Coaticook.

«C'est vrai que mes enfants n'ont pratiquement pas connu Coaticook durant leur jeunesse. L'épicerie et les autres achats, tout se faisait vers Saint-Isidore et Sawyerville», témoigne l'ancien maire de Saint-Malo.

«Moi, je conduisais l'autobus dans la boue jusqu'aux essieux, c'était l'enfer», se rappelle son épouse Gabrielle Lafond, la grand-mère d'Émilie, qui était pourtant moins nerveuse au volant qu'à vivre l'angoisse du résultat de dimanche.

«Ça m'énerve comme c'est pas possible. J'en tremble. Je suis nerveuse, mais au fond je sais que sa vie va changer et qu'elle fera dorénavant ce qu'elle aime plus que tout, chanter».

Après que l'asphalte de la route 206 eut servi de pont, Saint-Malo a demandé à se joindre à la MRC de Coaticook en 1998.

L'arrivée du «grand chemin» a tout changé. Les rivaux sportifs de Saint-Malo auxquels nous nous frottions que très rarement se sont mis à porter l'uniforme des équipes de Coaticook. Le sport a réuni en dépit des querelles politiques entre la Ville et ses voisins ruraux.

«J'espère que tous ces tiraillements sont enterrés. Nos jeunes ne voient plus ça et il est vrai qu'Émilie est un symbole d'unité», constate le maire actuel de Saint-Malo, Jacques Madore.

«Il y a eu des batailles de structures mais un rapprochement des idées. Un mouvement comme celui qui supporte Émilie renforce le sentiment d'appartenance dans toute la MRC», ajoute l'ancien maire de Coaticook, André Langevin.

«Voir ma petite-fille se réaliser à travers la chanson tout en bénéficiant d'autant d'appuis, c'est un beau cadeau pour récompenser mes efforts politiques», s'émeut le grand-papa Luc.

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La scierie des frères Bruno et Pierre Champeau tourne au ralenti. Ces deux entrepreneurs à l'aube de la quarantaine en ont lourd sur les épaules. Sans les 120 emplois qu'ils procurent au village, il n'y a pas que la place d'Émilie à l'Académie qui serait en danger.

«Ce n'est pas facile mais la diversification de nos marchés nous rend moins vulnérables à ce qui se passe aux États-Unis. Nous venons de vendre nos premiers bâtons de baseball en Corée, un pays où ce sport est aussi populaire que le hockey ici», décrit Pierre Champeau.

«En cette période économique plus difficile, c'est le moment de se serrer les coudes et le vent de solidarité derrière Émilie porte toute la communauté», poursuit son frère Bruno.

Tout le monde met la main à la pâte à Saint-Malo et «l'organisation Émilie» fonctionne à plein régime.

«C'est complètement fou. Ça appelle de partout pour avoir des pancartes. De Québec, de Montréal. Les gens nous demandent ce qu'ils peuvent faire pour aider Émilie», s'étonne son père Daniel.

Même l'ex-députée Madeleine Bélanger a contacté la famille et s'est enrôlée.

«Luc a été un de mes organisateurs politiques pendant 20 ans. Je lui ai promis de faire de la cabale pour Émilie dans la région de Lac-Mégantic», confie-t-elle.

Hier après-midi, le maire de Sherbrooke, Jean Perrault a annoncé que la capitale régionale ferait sa part en utilisant ses babillards électroniques afin de promouvoir la candidature de la chanteuse estrienne.

«Je ne suis pas un téléspectateur assidu de l'émission mais j'essaierai de faire un effort pour voter dimanche», indique le maire Perrault.

«Que la Ville embarque, c'est super. D'autres commerçants de Sherbrooke ont fait la même chose. Émilie le mérite» se réjouit son oncle Luc Fauteux, homme d'affaires originaire de Saint-Malo et dont le commerce dans l'est est actuellement un panneau publicitaire géant.

Les Larochelle aussi feront leur part. Dimanche soir, frères et soeurs seront réunis avec les enfants à Coaticook. Pour Émilie et par esprit de famille.

Source: http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/200904/03/01-843217-la-puissante-machine-demilie.php