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 L'INFORMATION AU FÉMININ

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Sycha
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MessageSujet: L'INFORMATION AU FÉMININ   L'INFORMATION AU FÉMININ EmptyDim 4 Jan - 18:44

L'INFORMATION AU FÉMININ
Le Québec à l'avant-garde
Caroline Roy
04-01-2009 | 12h00
p>Lundi, à 22 heures pile, deux femmes seront à la tête des grands bulletins de nouvelles de fin de soirée sur nos télévisions québécoises.

Alors que Céline Galipeau fera son entrée au Téléjournal de 22 heures à Radio-Canada, Sophie Thibault conserve fidèlement son poste à TVA.

Mais il ne faut pas parler d’une révolution à la chef d’antenne Sophie Thibault, qui anime Le TVA 22 heures depuis 2002. «On n’arrête pas d’en discuter tel un débat entre les hommes et les femmes. Il faut plutôt parler de compétence des femmes», insiste Mme Thibault.

«Si Céline Galipeau est arrivée là, c’est parce qu’elle possède la compétence pour ce poste.»

Mais autant de femmes à la barre de bulletins de nouvelles de fin de soirée, ça ne s’est jamais vu ailleurs qu’au Québec. Si TQS diffusait encore son Grand Journal de 22 heures, peut-être qu’Esther Bégin en serait toujours la chef d’antenne et qu’il y aurait même trois femmes en ondes à 22 heures.


À L’IMAGE DE NOTRE SOCIÉTÉ
Sommes-nous si avant-gardistes à la télévision québécoise? Oui, répondent Céline Galipeau et Sophie Thibault.

«Je ne suis pas sûre qu’il y a vingt ans, on aurait mis une femme à ce poste-là. C’est à l’image de notre société. Il y a plus de femmes dans des postes d’importance. Ce qui n’était pas le cas quand j’ai commencé à Radio-Canada», dit Mme Galipeau.

Du coup, elle cite l’exemple de Kate Couric, qui anime aux États-Unis le CBS Evening News. Ce bulletin de nouvelles perd des téléspectateurs depuis que Mme Couric en est la chef d’antenne.

«Les Américains préfèrent garder un homme à ce poste. La condition des femmes au Québec est avant-gardiste par rapport à d’autres pays. L’égalité homme/femme est plus ancrée dans notre mentalité», dit-elle.

Même son de cloche du côté de Mme Thibault. «Il y a dix ans, on faisait des focus groups et les gens ne voulaient rien savoir des femmes comme chef d’antenne. Les hommes organisaient la vie publique, alors c’étaient eux qui devaient nous la raconter le soir venu à la télé», explique-t-elle. Selon elle, les Québécois apprécient aussi la nouveauté. «Au Québec, on est des trippeux. On aime le changement. Ça ne m’étonne pas que l’on soit les premiers à avoir autant de femmes devenues chef d’antenne», dit Mme Thibault.

C’est aussi une question de génération. «Nous sommes des femmes qui ont commencé à travailler il y a 20 ou 25 ans. Nous sommes rendus à animer des bulletins de nouvelles. Nos patrons ont décidé que nous étions capables de faire cette job-là. Les cotes d’écoute témoignent aussi de l’appréciation du public pour les femmes à l’écran», dit Mme Thibault, qui a 47 ans.



©️ Le Journal - Pierre Vidricaire
Céline Galipeau
Une couleur différente
À quoi ressemblera Le Téléjournal 22 h signé Céline Galipeau? Entrevue avec la principale intéressée, qui succédera à Bernard Derome dans deux jours.

Le public assistera-t-il à de gros changements au Téléjournal?
Non. Le 5 janvier, les téléspectateurs ne verront pas de grandes nouveautés. On ne veut pas changer Le Téléjournal, mais le rythme et la sensibilité vont être différents.

Que voulez-vous dire?
Bernard avait un rythme bien à lui. Il préférait des introductions plus longues, moi, je les préfère plus courtes. Ça donne un rythme un peu plus rapide. Au début du Téléjournal, on va ajouter une 4e manchette pour pouvoir bien annoncer les sujets, surtout dans la 2e demi-heure du bulletin.

Quelle est votre vision du Téléjournal?
Ça fait cinq ans que je fais Le Téléjournal, mais avant, j’étais en ondes la fin de semaine. Je ne veux rien révolutionner. C’est clair que par mes intérêts, le bulletin aura une couleur différente. Par exemple, j’ai toujours été proche des gens. J’aimerais qu’il y ait plus de liberté pour montrer des gens qui n’ont pas le même point de vue.

Irez-vous toujours sur le terrain et à l’étranger comme journaliste?
Oui, mais pas au début. C’est important que je sois là tous les soirs pour que je fasse ma marque et que je m’approprie ce Téléjournal. Ça va se faire naturellement auprès des téléspectateurs, mais ça nécessite du temps.

Est-ce difficile de succéder à Bernard Derome, qui a occupé ce poste pendant 33 ans?
C’est difficile et ça ne l’est pas. C’est difficile pour tout ce que Bernard incarne. Mais en même temps, je n’étais pas très loin derrière. Les gens ont eu le temps de s’habituer à moi durant la fin de semaine. Il y a une tristesse de voir Bernard partir, mais le temps du changement est aussi venu. Tout se fait dans le respect et non dans le conflit.

Combien de temps voulez-vous rester à la barre du Téléjournal 22 h?
On ne change pas d’animateurs toutes les cinq minutes. Ce n’est pas un engagement pour un an seulement, mais je ne serai pas là 35 ans comme mes prédécesseurs.

Auriez-vous préféré être nommée à ce poste plus tôt?
À l’époque (quand Bernard Derome est revenu en 2004), je croyais que oui, mais avec le recul, non. Je ne mesurais pas tout à ce moment-là. Ce ne sont pas des choses que j’ai comprises tout de suite. Chef d’antenne, ce n’est pas un rôle dans lequel on s’impose à moins d’avoir quelque chose d’extraordinaire. Ce qui n’est pas du tout mon cas.

Êtes-vous satisfaite de votre travail pendant cinq ans au Téléjournal de la fin de semaine?
Quand j’ai commencé, je me demandais si je n’allais pas droit dans le mur. Mais c’est probablement, la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma carrière. Le public a pu s’habituer à moi. Cela a été une chance inouïe. De plus, Tout le monde en parle nous a offert une locomotive extraordinaire le dimanche soir. Tout le monde voulait participer à ce bulletin-là, ce qui n’était pas dans la culture de Radio-Canada avant. Ça a dynamisé Le Téléjournal de fin de semaine.

Allez-vous animer les soirées électorales?
C’est clair que je vais avoir un rôle. Lequel? On en discute en ce moment. Il y avait une époque où un animateur faisait tout, mais nous ne sommes plus en mesure de fonctionner ainsi pendant une soirée de cinq ou six heures. Nous sommes une équipe assez forte à l’animation avec Patrice Roy, Pascale Nadeau et Anne-Marie Dussault. Ça donne un pool d’animateurs qui peuvent faire toute sorte de tâches.


Le prestige avant la compétition
Céline Galipeau souhaite que le poste de chef d’antenne de fin de soirée garde tout son prestige.

«J’espère juste qu’avec l’arrivée des femmes, la fonction ne change pas et que l’on va lui donner autant d’importance. Je suis consciente que Le Téléjournal a changé à cause d’Internet et de toutes les autres façons de s’informer», dit-elle.

«Le Téléjournal n’est plus la grande messe de 22 heures, mais j’espère que la direction de la SRC va maintenir ce vaisseau amiral de l’information. Je veux pouvoir accomplir ce que Bernard Derome faisait. Je veux les mêmes pouvoirs qui viennent avec ce poste. Je vais me battre pour ça.»

Les deux chefs d’antenne se livreront-elles une féroce compétition de cotes d’écoute à 22 heures? «On dirait que les femmes sortent moins leurs crocs, estime Mme Thibault. On fait notre travail. La guerre, c’est entre les réseaux, pas entre nous.»

«Sophie Thibault a son public, qui est énorme, réplique pour sa part Mme Galipeau. Je vais faire du mieux que je peux. C’est tout ce que je peux faire. À Radio-Canada, nous avons un rôle d’informations à réaliser. On peut aussi avoir une force de frappe. Je veux que Le Téléjournal reste une référence en informations.»

Source: http://www.canoe.com/divertissement/tele-medias/nouvelles/2009/01/02/7905706-jdm.html
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