Un petit coucou spécial à ceux qui passent par curiosité sans s’inscrire. Le forum compte plusieurs sections. Pour pouvoir discuter avec nous, il faut être inscrit !!
Vous aimez Star Académie et bien venez nous rejoindre et vous amuser à parler des candidats avec nous.
L'ILE DE SYCHA
Un petit coucou spécial à ceux qui passent par curiosité sans s’inscrire. Le forum compte plusieurs sections. Pour pouvoir discuter avec nous, il faut être inscrit !!
Vous aimez Star Académie et bien venez nous rejoindre et vous amuser à parler des candidats avec nous.
L'ILE DE SYCHA
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
STÉPHANIE LAPOINTE Un long et beau voyage Michelle Coude-Lord Le Journal de Montréal 07-03-2009 | 04h00 Stéphanie Lapointe arrive d’un long et beau voyage au fond de son coeur avec dans ses mains son deuxième album, toute en douceur et en maturité, Donne-moi quelque chose qui ne finit pas…
Elle a aimé, elle a eu mal, elle aime à nouveau. Amoureuse d’un réalisateur dont elle taira le nom.
À 25 ans, Stéphanie Lapointe connaît de plus en plus la femme et l’artiste qu’elle est et qu’elle devient.
Au moment où vous lisez ces lignes, la jeune auteure-compositrice qui aura 25 ans dans trois semaines, est à Paris, choisie par Isabelle Boulay pour faire sa première à l’Olympia. Le public parisien apprivoise donc les chansons de son deuxième album avant nous. L’album est lancé mardi prochain au Québec.
C’est dans les coulisses de Star Académie, il y a trois semaines, qu’Isabelle Boulay lui a fait ce cadeau.
«C’est un rêve que de chanter à l’Olympia. J’admire sa solidité, son naturel, son authenticité malgré son énorme succès» confie Stéphanie Lapointe en entrevue au Journal.
LE PLONGEON
Authenticité et vérité, voilà des mots qui habillent bien Stéphanie Lapointe en pleine évolution en tant que femme et artiste.
Gagnante de Star Académie en 2004, elle a connu vite les sommets, parfois même un peu trop vite. Entre l’aventure de Star Académie et la réalité d’un artiste, le est grand.
«Je ne regrette pas un seul instant Star Académie. C’est comme si pendant un certain temps on choisissait de vivre dans une troupe musicale.
Mais c’est l’après Star Académie qui est difficile. Tu n’as pas fait tes preuves et soudainement au bout de quelques semaines, on te voit partout. Cette frénésie passée, le est brutal. C’est alors que tu dois aller à la recherche de ton identité. Ce n’est pas évident.»
Son premier album Sur le fil a surpris. Son second montre un cheminement d’une profondeur surprenante pour une fille de 25 ans.
COLLABORATION UNIQUE
Pierre Lapointe lui a écrit deux chansons. «Il n’écrit jamais pour les autres. C’est une marque de confiance merveilleuse.
Pour moi, il a un talent extraordinaire.
C’est notre Boris Vian québécois.
Je suis honorée et je sens même une responsabilité», dira-t-elle de ce cadeau.
De l’amour, elle veut vivre le moment présent. La vie lui a appris.
«Je sais qu’au lieu de vouloir changer l’autre… tu dois toi changer, évoluer. Je suis de la génération où tout est instantané, magique. Mais l’amour qui dure n’a pas de magie. Je suis redescendue sur terre et j’ai enterré la petite ado qui attend son Roméo», confie-t-elle avec sa douceur qui la caractérise si bien.
Stéphanie Lapointe, c’est une fleur qui résiste au plus grand vent.
Elle ajoute «l’amour égal générosité».
Elle a maintenant son gérant Réjean Villeneuve, celui qui s’est occupé pendant des années de la carrière de Stéphane Rousseau. Il a quitté les Productions J pour ne s’occuper que de Stéphanie Lapointe. Elle se sent rassurée.
«J’ai confiance en lui et il connaît bien la France, donc c’est rassurant si on veut essayer le marché là-bas. Comme dit René Angelil… ça ne s’appelle pas show-business pour rien. C’est une business.»
Une grosse bête qu’elle a su apprivoiser au fil des ans. Elle accepte dorénavant les exigences de ce métier.
«Tout n’est pas parfait, tu dois assumer et te permettre des virages si c’est ce que tu veux comme artiste. Je me sens bien là présentement. Là où je suis.»
PRÊTE À RENTRER CHEZ VOUS
Son premier album était son passeport.
«Comme si j’avais juste cogné à la porte des gens.»
Mais là, son coeur bien cicatrisé, elle a décidé de frapper à nouveau et d’accepter l’invitation de rentrer, rassurée encore plus sur qui elle est et ce qu’elle a à offrir.
Et ma foi, on a envie de l’écouter!
Ambassadrice de l’UNICEF, elle souhaite retourner en Afrique cet été pour toucher à nouveau à ce pays où elle se sent si bien, et elle voudrait jouer à nouveau.
On se souvient de sa performance dans Le Négociateur.
«Je me cherchais une peau… une identité.
Aujourd’hui, je sais encore plus qui je suis. Écrire est un processus très confrontant. J’ai appris et j’apprends encore», conclut Stéphanie Lapointe qui se dit prête à interpréter les chansons d’un autre pour son prochain album…
elle le connaît déjà, l’admire et rêve de travailler avec lui depuis longtemps. À suivre…
Donne-moi quelque chose qui ne finit pas sera lancé mardi prochain.
Publié le 07 mars 2009 à 05h00 | Mis à jour le 07 mars 2009 à 09h06
Stéphanie Lapointe: prendre le train pendant qu'il passe «La voix c'est un instrument, même si on pense souvent qu'on est né avec une voix», me dit Stéphanie Lapointe quand je la rencontre avant son départ pour Paris où elle chantait hier soir - et ce soir - en première partie d'Isabelle Boulay, à l'Olympia.
Puis elle ajoute: «Je cherche encore ce que je veux être, ce que je veux présenter. Et j'ai décidé d'assumer ce qui, moi, me parle, ce que, moi, j'écoute: Jane Birkin, Françoise Hardy. C'est le genre de voix qui me touche parce qu'elles se prêtent bien aux chansons à texte, j'aime cette esthétique-là. Sur cet album-là, j'ai eu envie d'explorer ça... Je ne sais pas comment ça va évoluer à travers le troisième. C'est quand même un risque assumé parce que je sais qu'au Québec, les voix sont à l'avant-plan.»
Elle a déjà entendu les comparaisons avec Coeur de Pirate, pour la texture de la voix et l'accent indéfinissable. «On se connaît Béatrice et moi, c'est une fille chouette, je trouve que c'est un beau diamant brut, Coeur de pirate, c'est une bonne mélodiste, dit-elle. Mais je ne me sens pas tellement dans la même famille parce que mon album est très orchestral, très arrangé alors qu'elle, elle est plutôt piano-voix.»
Les références à la France et aux années 60 ne s'arrêtent pas là. Sur une photo à l'intérieur de la pochette de Donne-moi quelque chose qui ne finit pas, on jurerait reconnaître Sylvie Vartan en 1965. Stéphanie Lapointe acquiesce d'un rire amusé: «Oui, oui, c'est une époque qui me fascine. Mais je n'ai pas voulu faire un album des années 60, je pense au contraire qu'il est assez contemporain.»
Une famille talentueuse
Ce deuxième album de Stéphanie Lapointe, son premier depuis qu'elle a quitté Les Productions J, est ambitieux sur tous les plans. Les réalisateurs Joseph Marchand et Mélik-Alexandre Farhat y sont pour beaucoup, qui ont enveloppé les chansons dans de superbes nappes orchestrales. On y retrouve aussi bien Alex McMahon et Jean-Phi Goncalves, complices d'Ariane Moffatt, que François Lafontaine de Karkwa. «C'est une petite famille, comme les groupes au secondaire, on finit par prendre des cafés, on se tient ensemble», dit la chanteuse.
Stéphanie Lapointe n'avait écrit qu'une chanson pour son premier album, Sur le fil, et en 2007, elle disait à ma collègue Nathalie Petrowski qu'elle serait la plus heureuse des femmes si elle en composait quatre qui tiennent la route pour son deuxième. Elle en signe pas moins de huit, seule ou avec d'autres! Il faut dire que sa famille élargie compte aussi de bons auteurs et/ou compositeurs: Tristan Malavoy, le Français Albin de la Simone, ainsi que Pierre Lapointe et Philippe B.
«Je voulais travailler avec Pierre mais je savais qu'il n'avait jamais écrit pour d'autres, raconte-t-elle. Je l'ai contacté, je m'attendais à ce qu'il me dise qu'il ne pouvait pas, mais moi, je suis comme ça, j'essaie quand même. C'est comme avec La Presse (le reportage sur son voyage au Darfour avec son copain Dominique Laurence, publié en janvier dernier), je me suis dit que ça ne marcherait pas, mais j'ai foncé quand même.»
Pierre Lapointe et Philippe B. venaient justement d'écrire une chanson qui conviendrait à «une petite voix française». «Ils me l'ont envoyée par internet, c'était super beau, pas arrangé du tout, un peu à la Brassens, dit Stéphanie. Ça s'appelle Une fleur. On l'a faite très orchestrale. Pierre et Philippe ont vraiment aimé ça et quand ils ont senti qu'il me manquait une chanson pour compléter l'album, ils en ont composé une autre (Eau salée, le premier extrait).»
Stéphanie avait beaucoup aimé un duo d'Albin de la Simone avec Feist (Elle aime). Elle est donc passée par un musicien français qu'elle connaît et par Pierre Lapointe pour communiquer avec l'auteur-compositeur français. Après quelques échanges de courriels, de la Simone est venu à Montréal, ils ont dîné chez Ariane Moffatt et ont enregistré en duo la chanson À quoi.
Elle a aussi voulu travailler avec Benjamin Biolay. «Grâce à Isabelle (Boulay), je l'ai rencontré, raconte-t-elle. Je suis allée à Paris, mais il avait oublié qu'on devait se voir. Il m'est arrivé de viser trop haut et que ça ne marche pas, mais comme je disais à Isabelle, je vais réessayer. Je veux travailler avec lui.»
Stéphanie, l'hyperactive
Cette Stéphanie volontaire est loin de la jeune femme qui, tout de suite après Star Ac, disait à qui voulait l'entendre que si ça ne fonctionnait pas en chanson, elle se rabattrait sur le travail humanitaire. «J'étais comme une fille qui tombe amoureuse et qui ne veut pas l'avouer», dit-elle aujourd'hui avec un sourire timide.
Quand Stéphanie Lapointe parle déjà d'un troisième album à venir, elle ne bluffe pas. Sur son nouveau disque, elle reprend Bang Bang de Sonny Bono façon Sheila et elle veut maintenant enregistrer un album de reprises, des trésors oubliés du Québec et de la France, qu'elle lancerait cette année, avant même d'entreprendre une tournée de spectacles. Elle entend aussi renouer avec le métier de comédienne et vient de s'inscrire à une agence de casting: «J'aimerais passer des auditions, je reçois des scénarios depuis deux semaines, je regarde ça, mais je suis tellement débarquée du circuit depuis Aurore...»
Plus que jamais, Stéphanie Lapointe veut prendre le train pendant qu'il passe: «Donne-moi quelque chose qui ne finit pas, c'est pour moi le fil entre toutes les chansons de l'album : est-ce que c'est possible, en 2009, d'avoir une carrière qui dure, un amour qui dure? J'ai l'impression qu'on est une génération de feux de paille, de feux roulants. Des Céline Dion, des Françoise Hardy, est-ce qu'il y en aura encore? Je regarde Pierre Lapointe et je me dis que dans les années 50, c'est un gars qui aurait fonctionné toute sa vie. Je le lui souhaite sincèrement et dans mon for intérieur, je pense que ça va être un de ceux qui vont rester...»
Stéphanie Lapointe et Isabelle Boulay se partagent lÇ?Olympia Il y a 1 jour
PARIS — Une Stéphanie Lapointe frissonnante et une Isabelle Boulay rayonnante se sont partagé vendredi soir la scène du prestigieux Olympia de Paris. La gagnante de la Star Académie 2004 assurait la première partie de la nouvelle maman, de retour à Paris quatre mois après la naissance de son fils Marcus.
La jeune Stéphanie Lapointe faisait ses premiers pas sur la scène du célèbre musical-hall du boulevard des Capucines, une salle qui n'a plus de secret pour Isabelle Boulay. Entre la fragilité de l'une et l'assurance tranquille et maîtrisée de la seconde, le contraste était saisissant.
Il est vrai que la Gaspésienne est sans doute, de tous les artistes québécois ayant réussi en France depuis 20 ans, celle qui s'est le mieux et le plus aisément intégrée au milieu de la chanson française. Dix ans après ses débuts parisiens, elle fait partie de la famille. Julien Clerc, Benjamin Biolay, Jean-Louis Murat et bien d'autres ont écrit pour elle. Vendredi soir, Nana Mouskouri était aux premiers rangs pour l'entendre reprendre "La Paloma" et Adamo l'a rejointe sur scène, pour chanter en duo avec elle "C'est ma vie".
Cette semaine, chacune est donc arrivée à Paris avec un bébé. Isabelle Boulay reprend la route avec son fils pour une tournée qui la conduira notamment à Lyon et à Bruxelles. Sur les planches de l'Olympia, Stéphanie Lapointe a pour sa part présenté à un public qui la découvrait son nouveau né, "Donne-moi quelque chose qui ne finit pas", son deuxième album qui sort mardi au Québec.
Un peu intimidée mais touchante, accompagnée du guitariste Joseph Marchand et du claviériste Mélik-Alexandre Farhat, la jeune femme a étrenné quatre titres de ce disque aux accents français. "On est loin", qu'elle a coécrite, "Eau salée" et "Une fleur", deux très belles chansons de Pierre Lapointe et Philippe B, ainsi que "Bang Bang", la version française de "My Baby Shot Me" que Sheila avait reprise en français dans les années 60.
Avec cette pop mélancolique, Stéphanie Lapointe s'inscrit dans une certaine tradition incarnée par Françoise Hardy. En France, elle n'est pas la seule à naviguer dans ces eaux-là et les places sont chères, mais l'indéniable qualité de ses chansons plaide en sa faveur. Pour s'imposer, il faudra qu'elle revienne.
Isabelle Boulay et Stéphanie Lapointe se partageront à nouveau samedi soir la scène de l'Olympia. Ensuite, Mlle Lapointe rentrera à Montréal, pour lancer son nouveau disque et célébrer, dans une dizaine de jours, ses 25 ans
STÉPHANIE LAPOINTE La chanteuse se prépare pour le Darfour Par Vanessa Guimond 18-03-2008 | 14h27 Stéphanie Lapointe ne le cache pas: elle adore voyager. Depuis son ascension du mont Kilimandjaro avec l’organisme CARE en 2005, la chanteuse de 23 ans ne cesse d’accumuler les projets.
C’est lors de son récent voyage au Mali, en Afrique, que la jeune femme commence à caresser l’idée d’y construire une école. Rapidement, elle réalise qu’il est beaucoup plus simple de se joindre à des organismes humanitaires crédibles pour pouvoir mener ses projets à terme.
Il y a quelques mois, elle décide de s’associer à Unicef Québec, partenaire du programme Des écoles pour l’Afrique, et devient ainsi l’une de leurs ambassadrices.
Depuis, Stéphanie participe à l’élaboration d’un tout nouveau projet qui pourrait s’avérer être le tournant de sa carrière… d’humaniste.
Loo Karra Le
En effet, Stéphanie a travaillé fort au cours des derniers mois afin d’élaborer Loo Karra Le, traduction libre de «loin d’ici», un projet de documentaire visant à dresser le portrait de jeunes réfugiés du Darfour.
Elle insiste cependant sur le fait qu’elle n’a pas été seule à conceptualiser le projet. Le réalisateur Dominique Laurence, pionnier du mouvement Kino 00, et la cinéaste Eza Paventi, collaboratrice aux projets Wapikoni Mobile et Parole Citoyenne de l’ONF, ont activement participé au développement du concept.
«Nous avons tous les trois travaillé à parts égales dans l’élaboration de ce projet. Nous le portons à trois», tient à préciser la chanteuse. «La production cinématographique, ce n’est pas vraiment mon domaine. Dominique et Eza m’ont tout de même fait confiance et j’ai beaucoup appris au cours des six derniers mois. Je me sens beaucoup plus solide», confie Stéphanie.
Une approche originale
L’approche proposée par l’équipe de Loo Karra Le est assez unique. Le documentaire a pour mission de donner la parole à des jeunes réfugiés darfouris en leur faisant réaliser cinq courts métrages.
«Nous croyons que le conflit au Darfour est mal compris ici. Ce que nous souhaitons faire, c’est sensibiliser les gens à cette crise humanitaire. Nous voulons donner la parole aux jeunes en leur permettant de réaliser des petits films qui nous feront découvrir leur réalité quotidienne à travers leurs yeux», explique la chanteuse.
Plonger dans l’aventure
En attendant d’avoir le financement nécessaire à la réalisation du projet, Stéphanie et son équipe se rendront sur place afin de se familiariser avec les contraintes de la région.
Du 10 avril au 14 mai prochain, le groupe travaillera de concert avec l’Unicef et différentes ONG locales pour évaluer les possibilités qui peuvent s’offrir à eux une fois sur le terrain.
L’équipe profitera aussi de ce voyage pour produire et réaliser six capsules destinées à Radio-Canada International pour une diffusion sur le web. Pour la production de ces capsules, Stéphanie et ses partenaires devront étendre leur itinéraire jusqu’au Rwanda.
La préparation
«Je ne sais pas à quel point il est possible de se préparer psychologiquement pour un tel type de projet. Pour ma part, j’appréhende (sic) beaucoup ce prochain voyage. Ça va être une expérience humaine extraordinaire», déclare Stéphanie d’un ton excité.
La chanteuse croit beaucoup en son équipe et affirme que cela la rend d’autant plus confiante quant au bon déroulement du voyage.
«Les membres de l’équipe sont vraiment talentueux. Dominique a une façon de faire parler les images qui est vraiment unique. Eza a, quant à elle, beaucoup d’expérience dans ce type de production. Je sais aussi qu’ils aspirent tous les deux à dévoiler le côté humain du conflit. Ils font partie du projet pour les bonnes raisons.»
À son retour d’Afrique, Stéphanie profitera d’une escale en Europe pour se rendre à Paris afin de faire la promotion de son album Sur le fil dont la sortie en France est prévue pour le 21 avril prochain.