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Star Académie : unis pour Andréanne
Publié le 04 février 2012 à 05h00 | Mis à jour le 04 février 2012 à 05h00
Star Académie : unis pour Andréanne
France Aubry, la mère d'Andréanne, au moment où la foule rassemblée au foyer du Palace a hurlé son soutien à la jeune artiste.
photo Stéphanie Mantha
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(Granby) Coupée du monde dans le manoir de Star Académie à Frelighsburg, Andréanne A. Malette verra demain soir qu'elle peut compter sur beaucoup de gens pour la soutenir dans l'aventure. Hier soir, dans le foyer du Palace, près de 200 personnes se sont déplacées pour enregistrer un court vidéo qui sera présenté au prochain gala de la populaire télé-réalité, alors que la jeune Granbyenne sera mise en danger.
Par son talent et sa personnalité attachante, l'auteure-compositeure-interprète a su rallier son patelin à sa cause. Et à voir la réaction de ceux qui se sont déplacés hier soir, ils sont nombreux à vouloir que le séjour d'Andréanne à l'Académie se prolonge encore et encore.
«On ne savait pas vraiment combien de personnes allaient venir. C'est une belle manifestation de support pour Andréanne. Ça va lui faire chaud au coeur. Elle est dans un vase clos là-bas. Elle ne sait pas ce que les gens pensent de ce qu'elle y fait», dit son père, Richard Malette.
Sa mère, France Aubry, était également bien heureuse de la réponse du public. «C'est irréel. Elle a toujours dit qu'elle voulait travailler dans le domaine. Elle aime ça (Star Académie), car elle apprend beaucoup. Nous sommes des gens ordinaires et là, il se passe des choses extraordinaires», confie-t-elle.
La jeune cousine d'Andréanne, Julianne, était de la dizaine de jeunes venus démontrer leur soutien. «Je suis venue lui dire un petit mot pour l'encourager. Je veux qu'elle reste plus longtemps à l'Académie», a-t-elle lancé avec affection.
Un amour crié bien haut
Pour l'occasion, une longue banderole arborant des centaines de mots d'encouragements et sur laquelle était inscrit en grosses lettres «On t'aime Andréanne» avait été confectionnée. Une fois les caméras en marche, Patrick Groulx, l'humoriste et animateur de ces capsules réservées aux candidats mis en danger, n'a pas eu besoin de convaincre la foule bien longtemps avant que cette dernière ne scande son affection pour l'artiste de l'heure à Granby.
Les longs cris d'encouragements se sont étirés pendant plus d'une minute, laissant peu de doute sur la popularité grandissante de la jeune femme.
«En terme de bruit, c'est l'une des bonnes foules que nous avons eues, dit Marc-André Gauthier, réalisateur de ces topos. On fait ça pour donner un boost aux participants. Ils sont dans leur monde là-bas. Ça leur donne du réconfort», continue-t-il.
«Je trouve ça super bon qu'il y ait autant de gens qui se rassemblent pour encourager quelqu'un. C'est super "le fun"», dit de son côté Patrick Groulx.
Entourage confiant
Malgré l'atmosphère survoltée qui régnait dans le foyer du Palace, il ne faut pas oublier que l'aventure d'Andréanne A. Malette pourrait bien se terminer demain soir. Sur cette question, tout son entourage se montre très confiant.
«Non, je n'ai pas peur. Elle jouera probablement une de ses compositions. Elle veut qu'on l'aime pour ce qu'elle fait en tant qu'auteure-compositeure-interprète», dit sa mère, France Aubry.
«Moi j'ai bien confiance en elle. C'est formidable d'avoir des rêves. Mais pour y accéder, il faut poser des gestes. Elle le fait et c'est pour ça que j'ai confiance en elle», fait valoir son père, Richard Malette.
Chez ceux qui côtoient Andréanne de façon plus professionnelle, cette dernière est à l'Académie pour y rester.
«Si j'ai peur qu'elle parte? Pantoute. À mon avis, c'est impossible qu'elle quitte. Je pense vraiment qu'elle va rester jusque dans les dernières participantes... Elle est bien là-bas. Ça paraît», assure Judith Sun, guitariste et bassiste qui accompagne Andréanne A. Malette depuis trois ans.
Pour Isabelle Côté, qui enseigne le chant à Andréanne depuis plusieurs années, il ne fait pas de doute que son parcours à Frelighsburg ne prendra pas fin demain. «Il y a comme un tourbillon. Ce n'est qu'un début. Nous allons au gala et il n'y a pas de place dans la voiture pour qu'elle revienne avec nous demain soir.»