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Sycha
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Sycha



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MessageSujet: Téléréalités: 50 $ par jour!   Téléréalités: 50 $ par jour! EmptyMer 3 Déc - 7:39

Téléréalités: 50 $ par jour! Hugo Dumas
La Presse


Coupez les caméras! Mihaela part en pause avec Kevin. De retour dans 15 minutes. Un instant, Christian! Tu ne peux pas t'envoler à Stockholm avec Patricia: elle a déjà abattu trop d'heures supplémentaires cette semaine.

Eh merde! Mathieu et Jessica ont gloussé sous la couette toute la soirée. Faudra donc payer une prime de travail de nuit!



Voilà à quoi ressemblerait le plateau de tournage d'Occupation double ou de Loft Story si les participants des téléréalités québécoises souscrivaient à un syndicat comme l'Union des artistes (UDA) ou, encore plus simple, si la Loi sur les normes du travail s'appliquait à l'intérieur du Loft et dans les McMaisons de Terrebonne.


Impossible, dites-vous? Que non! En France, trois anciens candidats de L'île de la tentation sur TF1 (la version française de Temptation Island) ont arraché à la boîte de production Glem une prime de licenciement, des heures supplémentaires et des congés payés. Un tribunal parisien a en effet reconnu que ce trio d'ex-vedettes de téléréalité a accompli un «vrai» boulot sur le plateau de L'île de la tentation, forçant leur producteur à les payer comme de «vrais» salariés.

Hier, 20 autres participants de L'île de la tentation, où des couples testaient la solidité de leur relation dans un décor paradisiaque, ont sauté dans le train et réclamé les mêmes privilèges. Les obtiendront-ils? Probablement.

Car leur raisonnement se tient. Ces célibataires musclés et bronzés ont repris leurs scènes plusieurs fois, ont bossé près de 24 heures par jour, ont suivi des horaires de tournage quasi militaires, ont accordé des interviews à la pelle et ont obéi à des directives très précises. Donc, ils ont bel et bien effectué un travail. Comme un acteur de sitcom.

En coulisses, des anciens de Star Academy, Loft Story, Nice People, Pékin Express et Top Model se frottent vigoureusement les mains (comme le grand Samuel). Si le jugement de L'île de la tentation fait jurisprudence, eux-aussi passeront à la caisse. Ka-ching! C'est la révolte des bimbos et des gros costauds, ont titré les médias parisiens. Une révolte qui coûterait près de 100 millions d'euros aux chaînes qui bourrent les ondes de téléréalité, dont M6 et TF1.

Au Québec, rassurez-vous, bien malin celui qui soumettra les Misty et autres Carole-Ann au Code du travail. «En France, les artistes sont considérés comme des salariés, avec tous les filets de sécurité qui en découlent. C'est un décret du gouvernement. Au Québec, les artistes entrent dans la catégorie des travailleurs autonomes», explique la porte-parole de l'UDA, Anne-Marie Des Roches.

Et la Loi sur les normes du travail ne protège pas les travailleurs autonomes.

Autre facteur atténuant: chez nous, les Arcadio et Cynthia de Loft Story se classent dans la filière des «participants à un concours», donc impossible pour eux de se plaindre à la Commission des normes du travail.

«Chez nous, les lofteurs viennent participer à un jeu pour gagner des prix. Ils ne viennent pas travailler. Je n'aurais pas de misère à défendre ça en cour. Ils sont logés, nourris, ils ne manquent de rien», tranche le producteur de Loft Story 5, Daniel Cormier, de la boîte Télé-Vision.

Tous les vendredis, la production dépose 350 $ dans le compte bancaire des lofteurs, soit 50 $ par jour de captivité. Ces «allocations de subsistance» leur permettent de payer les factures courantes (auto, loyer, téléphone, etc.). C'est bien peu. Pensez-y: une journée de huit heures de travail au salaire minimum (8,50 $ de l'heure) rapporte 68 $.

Mais en même temps, les célibataires de TQS se chamaillent pour une maison valant 350 000 $, en plus d'un prix de 75 000 $. Jusqu'à présent, le lofteur Charles-Éric a raflé pour 10 989 $ de prix divers, comme des voyages dans le Sud, des vêtements griffés et de l'argent sonnant. Et Cinny a quitté le loft au volant d'une voiture flambant neuve. Faut-il pleurer sur leur sort? Pas trop, non. Reste que les réseaux et les producteurs engrangent de juteux revenus publicitaires et bouclent plusieurs commandites grâce à leur présence au petit écran. Du moins, quand les cotes d'écoute explosent.

Chez TVA, qui n'a toutefois pas révélé le montant exact, les «compensations» versées aux académiciens ou aux colocataires d'OD se comparent à celles des lofteurs, donc autour de 50 $ par jour. «C'est clair que ça ne remplace pas un salaire. Sauf que les participants à Star Académie ou Occupation double sont logés, nourris et très gâtés. Ils partent en voyage et sont transportés partout où ils vont. Les gens le font plus pour la visibilité et la notoriété, que pour le salaire», détaille la porte-parole de TVA, Nicole Tardif.

Professeur en droit du travail à l'Université Laval, Alain Barré croient que d'ex-lofteurs ou d'ex-académiciens québécois pourraient intenter des poursuites similaires à celles de leurs compatriotes français. «Les contrats qu'ils ont signés n'ont aucune autorité. Il faudrait qu'ils prouvent leur état de subordination à un employeur», note-t-il.

Ce débat soulève des questions hyper intéressantes. Comme: est-ce un un job de participer à une émission de type Loft Story ou une simple expérience personnelle? Les vedettes de téléréalité de TQS et de TVA méritent-elles au moins d'empocher le salaire minimum?

Chose certaine, on comprend mieux pourquoi ces gens se ruent sur les paquets de gomme Excel ou les canettes de Cintron que les producteurs glissent dans leurs logis. Ventre affamé n'a point d'oreilles. Genre.

Source: http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/hugo-dumas/200812/03/01-806773-telerealites-50-par-jour.php
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